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Je t’aime… moi non plus

19 novembre 2016, 15:56

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Je t’aime… moi non plus

 

Ce n’est plus un secret pour personne que les relations (non pas amoureuses) entre José Mourinho et Arsène Wen­ger frisent souvent une exubé­rante haine et rivalité. Une re­lation conflictuelle qui ne date pas d’hier… mais bien plus d’une décennie lorsque «The Special One» occupait encore le poste de technicien chez les Blues de Chelsea.

Ils ne se sont jamais aimés. Les rapports entre eux sont tout le temps très tendus et sur­tout quand ils se rencontrent, face à face, comme ce samedi lorsque les Devils de Manches­ter United accueilleront dans leur antre, à Old Trafford, les Gunners d’Arsenal. Une joute pour le compte de la 12e jour­née de la Premier League et qui est programmée vers 15h30 (heure mauricienne).

Mais au-delà du match, qui sera, à n’en pas douter, le match de ce mois de no­vembre, restons encore un peu sur ces retrouvailles peu ordinaires entre deux êtres dont les relations s’expriment par des phrases assassines lâ­chées en conférence de presse ou encore par des oublis de poignées de main les jours de match.

Saviez-vous que la guerre entre «The Special One» et le technicien alsacien s’est enve­nimée à l’issue de la biogra­phie du Portugais intitulée «Up Close and Personal» ? C’est un ouvrage qui a été rédigé par le journaliste Rob Beasley lequel avait suivi Mourinho à Chelsea pour le quotidien «The Sun». Et dans cette biographie, Mou-rinho avait déclaré, en se réfé­rant à Wenger : «Je le retrouve­rai un jour en dehors du terrain et lui casserai la gueule.» Une déclaration qui date de 2014 lorsque l’entraîneur d’Arse­nal avait accusé Mourinho de fausser la Premier League en vendant Mata à Manchester United au mercato d’hiver.

Mais tout avait réellement commencé en juillet 2005 lorsque Chelsea remportait le titre de la Premier League pour la première fois depuis 50 ans. José Mourinho avait alors lan­cé : «Certains clubs sont trai­tés comme le démon, d’autres comme des anges. Je ne pense pas que nous soyons si moches, et je ne pense pas qu’Arsène Wenger et David Dein (ancien vice-président d’Arsenal) sont si beaux et qu’ils devraient être vus comme des anges.»

J’ai retrouvé pour vous (source internet) quelques-unes des piques qu’ils se sont lancées ces dernières années. A les lire… vous n’en revien­drez certainement pas ! José Mourinho : «Je pense que Wenger fait partie de ces gens qui sont des voyeurs. Il aime re­garder les autres personnes. Il y a des gars qui, quand ils sont chez eux, ont un gros téles­cope pour voir ce qui se passe dans les autres familles. Il parle, parle, parle toujours de Chel­sea.» La réponse de Wenger : «Je trouve cela inacceptable, déconnecté de la réalité et ir­respectueux. Quand les gens stupides ont du succès, cela les rend encore plus stupides, et pas vraiment plus intelligents.»

Wenger : «Si on compare chaque manager, et qu’on leur donne la même somme d’ar­gent et qu’on dise : “Vous avez cinq ans”. Après cinq ans, vous verrez qui a accompli le plus de choses.» Mourinho : «Les An­glais aiment beaucoup les sta­tistiques. Savent-ils qu’Arsène Wenger n’a seulement que 50% de victoires en Premier League ? Peut-être qu’Arsène Wenger devrait expliquer aux supporters d’Arsenal pourquoi il est incapable de remporter un seul petit trophée depuis 2005.»

Wenger : «Nous dépensons quand nous pensons que nous devons le faire. Nous n’écou­tons pas trop ce que les gens pensent ou disent. Mourinho, lui, a peur d’échouer.» Mou­rinho : «Est-ce que j’ai peur d’échouer ? Il est un “specialist in failure”. C’est un spécialiste parce que plus de huit années sans trophée, c’est un échec.»

Passionnant, n’est-ce pas, ces conflits, ces querelles qui continueront à agrémenter nos pages ?