«Mon procès n’a pas été pris sur le fond, car il a été renvoyé à plusieurs reprises. J’ai élucidé une enquête vieille de 14 ans, mais je dois subir l’injustice du système», lance l’inspecteur Rajesh Moorghen. Il comparaîtra devant la cour de Rodrigues le mercredi 19 août. Mais avant cela, une marche a été organisée par le Regroupman Travayer Sosyal le mardi 18 août, à Port-Louis, pour manifester contre la suspension de cet officier.

«La suspension de l’inspecteur Moorghen dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Barthélémie Azie est injustifiée», déplore Eddy Sadien, porte-parole du Regroupman Travayer Sosyal. Une lettre a été adressée au Bureau du Premier ministre mardi matin, demandant la réintégration de l’inspecteur à son poste. Par le biais de cette missive, le syndicaliste espère faire appel à la clémence du Premier ministre dans cette affaire. Cette lettre détaille le calvaire qu’aurait subi l’inspecteur Rajesh Moorghen.

Pour rappel, l’inspecteur Rajesh Moorghen a été suspendu de ses fonctions le 2 avril 2014. Il fait l’objet d’une accusation provisoire de Forgery and Conspiracy dans l’enquête sur la disparition de Barthélémie Azie le 1er août 1999. Selon l’acte d’accusation, Rajesh Moorghen aurait porté préjudice au commissaire de police. Les autorités lui reprochent d’avoir falsifié les dépositions d’un témoin et d’un accusé dans le cadre de cette enquête.