● Vous êtes entré en fonction comme ?Chief of Staff? et ?Senior Adviser? au Bureau du Premier ministre mardi. Quelle est donc votre mission ?

Je ne suis ni un super fonctionnaire ni un super conseiller. Je suis appelé à être un proche collaborateur du PM pour ce qui est de la stratégie du gouvernement tant au niveau économique que social. Je travaillerai en étroite collaboration avec les membres des divers ministères et départements de l?Etat afin d?assurer la prompte application de l?action gouvernementale et des décisions du PM. Je suivrai également de près l?avancement de l?action gouvernementale par rapport au programme énoncé au début du mandat de l?Alliance sociale. Je serai également l?interface entre les opérateurs du privé et le bureau du PM. Je présiderai aussi le comité chargé de la réforme de la fonction publique.

● On parle de la réforme de la fonction publique depuis des lustres...

J?ai eu une première réunion avec les hauts fonctionnaires mardi. Il faut passer maintenant à l?application des changements. D?ici la semaine prochaine, nous aurons finalisé un plan d?action pour chaque ministère et département de l?Etat. Jusqu?ici, il y a eu des problèmes au niveau de l?éxécution de la réforme. Desormais, nous savons tous ce qu?il faut faire pour accélérer le processus. Une tâche primordiale sera l?identification des obstacles institutionnels qui empêchent l?amélioration des services dans la fonction publique.

● La formule ?adapt or perish? vous colle-t-elle à la peau ? Avec du recul, qu?en pensez-vous ?

Je crois que j?étais en avance sur mon temps. Aujourd?hui plus que jamais, nous devons nous adapter. La fonction publique dispose d?un capital humain impressionnant. C?est très triste de constater qu?elle ne l?utilise pas de manière optimale. Il est donc primordial d?identifier pourquoi et d?apporter des changements. En attendant, je suis fier que la formule ait fait recette dans le secteur privé. lVous serez aussi l?interface entre le privé et l?Etat. Etait-ce un maillon manquant ?

Il y avait effectivement une déficience dans les relations entre le secteur privé et le gouvernement. Le PM et le privé l?ont souvent dénoncé. Il faut maintenant savoir mieux travailler ensemble.

Propos recueillis par Ryan COOPAMAH