Le jour, ils accueillent des élèves. Le soir, ils se transforment en boîtes de nuit, où l’alcool coule à flots et les mineurs sont admis…

Les halls de collèges confessionnels accueilleraient de plus en plus diverses fêtes. Or, les organisateurs ne détiendraient aucun permis, dénoncent les opérateurs de boîtes de nuit regroupés au sein de l’Association of Night Club and Private Club Owners (ANCPCO). Une déposition a été faite à la police contre trois collèges, il y a plus d’une semaine.

Les opérateurs, représentés par Heman Hazareesing et Toolsee Boyjoo, respectivement président et secrétaire de l’ANCPCO, ont aussi soumis aux autorités compétentes, dont la Tourism Authority, une liste d’une vingtaine de ces « boîtes de nuit » opérant sans permis. Elles seraient notamment situées dans le Nord, l’Ouest, le Sud et les Plaines-Wilhems. Selon les opérateurs, ce serait surtout le week-end que des fêtes, comme des bals rétro, auraient lieu dans ces établissements confessionnels.

Il nous revient qu’effectivement certaines institutions scolaires ont organisé des bals, mais ce serait pour financer des causes, comme la lutte contre le sida, ou des organisations non gouvernementales. Or, estiment les responsables de l’ANCPCO, cette pratique a une incidence néfaste sur leurs activités. Car alors que les organisateurs de ces fêtes ne s’acquittent d’aucun frais, eux, disent-ils, doivent payer un permis de Rs 50 000 par an en sus des taxes et autres charges.

« De plus, les gens ne réalisent pas qu’il y a un manque énorme de sécurité, il n’y a pas d’extincteur d’incendie, pas d’agent de sécurité. Et de l’alcool est vendu sans permis », fait valoir Heman Hazareesing. Le ministère de l’Education a été mis au courant de cette situation. Heman Hazareesing dit avoir aussi contacté le Commissaire de police, pour savoir où en était l’enquête suite à la déposition faite.