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Des squatteurs de Cité La Cure sommés de quitter un terrain privé

25 juillet 2012, 00:00

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Des squatteurs de Cité La Cure sommés de quitter un terrain privé

Suite à un jugement prononcé par la cour de District de Port-Louis, des squatteurs près de Cité La Cure ont jusqu’au mois d’octobre pour évacuer un terrain privé qu’ils occupent depuis plus de trois ans. Tous déplorent n’avoir aucun endroit où aller.

Ils ont trois mois pour quitter les lieux. La cour de District de Port-Louis a sommé des squatteurs d’un terrain près de Cité La Cure de quitter les lieux au plus tard au mois d’octobre. Ces derniers déclarent toutefois n’avoir aucun endroit où aller dans l’éventualité de l’exécution de cet ordre d’éviction.

« Nous n’avons nulle part où aller ! », pleure une mère de famille. Celle-ci dit craindre que sa maison qu’elle a, elle-même, construite en feuilles de tôle soit un jour détruite. « J’ai du mal à trouver un travail et je dois nourrir mes enfants. Je ne sais pas quoi faire lorsque des bulldozers viendront détruire ma maison et qu’on me met à la rue », dit-elle.

Selon les squatteurs, un homme s’est présenté à leur porte le vendredi 20 juillet leur informant qu’ils devaient se présenter en cour de Port-Louis ce mercredi 25 juillet. « Auparavant, on nous avait promis que le gouvernement trouverait un accord pour qu’on puisse rester là. Mais au final, nous nous apercevons que nous avons été bernés », soutient Roland, l’un des squatteurs de Cité La Cure.

Dans le passé, ces squatteurs expliquent avoir loué une maison. Cependant, n’ayant pas les moyens pour payer leur loyer ils ont été « expulsés » de leur domicile pour construire leur propre maison sur les terres appartenant à un particulier. « Nous ne savions pas s’il s’agissait des terres de l’Etat ou non. Nous devions impérativement trouver un endroit pour vivre », souligne Roland.

Les squatteurs de Cité La Cure n’écartent pas la possibilité d’organiser des manifestations pour contester cet ordre d’éviction. « Nous espérons que le ministère des Terres et du Logement puisse entendre nos voix », déclare un des squatteurs.