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Koonjoo et le caca précieux des baleines

10 octobre 2018, 10:14

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Koonjoo et le caca précieux des baleines
Le caca ou vomi solidifié des baleines entre dans les parfums de luxe et vaut des milliers d’euros selon sa taille.

La première richesse économique de notre pays fut aux 16e et 17e siècles, et longtemps après, l’exportation et la vente en Europe des déjections intestinales, caca ou vomi des baleines ramassées sur nos côtes. Aujourd’hui encore, Koonjoo ferait mieux d’aller sur les plages ramasser ces déjections, caca ou vomi solidifiés des baleines qui restent une valeur précieuse, plutôt que de débiter des imbécillités caractéristiques du gouvernement qu’il représente et qui sont celles d’un inculte, qui ne connaît même pas l’histoire nationale et encore moins notre histoire économique (On le comprend car ni l’une ni l’autre n’est enseignée dans nos écoles, ce qui favorise l’ignorance et les bêtises).

Dans mes livres d’histoire, dont un du secteur privé à Maurice intitulé In Search of Excellence, paru en 2013 et préfacé par Georges Chung Tick Kan, économiste, mon premier chapitre commence ainsi : «Mauritius, a product of 16th C. mercantilism, an early form of capitalism – First local products: whale excretions (ambergris) and ebony.» Jusqu’aujourd’hui, on ramasse du caca/vomi de baleines valant des millions de dollars ou euros sur les plages en Europe.

Deux cas qui ont fait la une de la presse internationale sont rappelés sur le site scientifique français de Oceanica :

i) Un écolier anglais de huit ans, Charlie Naysmith, dont le fameux Huffington Post rapportait ceci en 2012 : «Aug 28, 2012 – An 8-year-old boy in Bournemouth, Great Britain, may have some gross profits after finding a piece of whale vomit that may be worth $63,000.»

«Charlie Naysmith was walking on the beach of Hengistbury Head when he came across a big hunk that looked like a yellowish beige rock with a waxy finish and picked it up», according to the Daily Echo newspaper.

ii) Plus récemment, le 13 avril 2016, le journal britannique Daily Telegraph rapportait le ramassage de caca ou vomi solidifié de baleines d’une valeur fabuleuse par un couple anglais, Gary et Angela Wilman : «Couple find ‘rock’ worth £50,000 washed up on beach in Lancashire.» L’article commence comme suit : «Next time you’re wandering along a beach, keep a eye out for any unusual looking rocks. That’s what Gary and AngelaWiman did – and they found one that could potentially be worth up to £50,000.»

Oceanica nous dit sur son site : «L’ambre des baleines vaut de l’or.»

Koonjoo ne sait pas de quoi il parle, comme cet autre ministre qui se flatte d’avoir été lauréat et qui a vérifié qu’il n’y avait pas de requins près de nos côtes en scrutant le lagon en se tenant debout sur une plage du Nord. Même Koonjoo dit une autre bêtise en prétendant n’avoir jamais entendu parler d’attaques de requins à Maurice. J’ai habité plusieurs endroits de la côte : Baie-du-Cap, Rivière-Noire, Mahébourg, et au début des années 2000 Poste-La-Fayette, où en une année j’ai pêché deux requins de taille moyenne à partir des rochers ! Et les deux fois on a mangé de succulents curries et steaks de requin, plats que j’ai toujours adorés «kouma tou zanfan lakot» qui se respectent.

Lauréats ou ministres MSM ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour connaître leur propre pays ainsi que sa faune animale ou humaine… et l’histoire nationale. Ils ne savent même pas qu’ils siègent dans une instance législative dont l’histoire remonte à 1790. Que vaut-on sans de telles connaissances élémentaires ?

Le kréol mauricien a la réponse à cette question : «Zéro plonbaz.» Soit rien !