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Von Mally accuse Roussety de jouer sur l’émotion pour servir ses intérêts personnels

1 décembre 2010, 00:00

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Von Mally accuse Roussety de jouer sur l’émotion pour servir ses intérêts personnels

Les relations entre le ministre de Rodrigues Nicholas Von Mally et le chef commissaire de l’île Johnson Roussety se détériorent. Ils portent leur désaccord sur la place publique.

Après l’hôtel du gouvernement, c’est au tour de Nicholas Von Mally, ministre de Rodrigues de remonter les bretelles au chef commissaire Johnson Roussety. « Il y a ceux qui travaillent pour le bien-être de la population rodriguaise et ceux qui utilisent l’émotion pour servir leur intérêt personnel » déclare le leader du Mouvement rodriguais (MR) en réaction aux propos de son adjoint.

Cela fait bientôt douze jours déjà que Johnson Roussety fait état de sa colère, n’ayant pas apprécié le montant des fonds octroyés à Rodrigues dans le Budget 2011. Tour à tour, il s’en est pris au gouvernement central, a mis en exergue la différence d’approches des différents partis politiques mauriciens vis-à-vis de Port-Mathurin avant de s’attaquer aux deux représentants du MR à l’Assemblée nationale.

Le mardi 30 novembre, réagissant à la déclaration faite par le ministre des Finances, Pravind Jugnauth, à l’Assemblée nationale en réponse à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Paul Bérenger, à l’effet qu’il est déraisonnable, Johnson Roussety n’a pas manqué de réagir. Le chef de la majorité au sein de l’Assemblée régionale de Rodrigues a ainsi fustigé les deux représentants du MR à l’Assemblée nationale, les accusant de ne pas œuvrer dans l’intérêt des Rodriguais.

Après avoir décliné de commenter cette pique de son adjoint du MR à sa sortie de l’Assemblée nationale vers les 22h25 mardi, Nicholas Von Mally a décidé de commenter les propos de son adjoint ce mercredi matin.

Présent à la cérémonie de certificat de compétence aux skippers des embarcations de moins de 12 mètres au Centre de formation des pêcheurs, à Pointe-aux-Sables, le ministre confie qu’il n’est pas du genre hypocrite. « J’ai l’habitude d’appeler un chat un chat et je n’aime pas faire de la démagogie »,  a-t-il répondu quand il a été invité à réagir aux propos du chef commissaire.