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Rundheersing Bheenick : « La mise en place du CTS ne nous a coûté que Rs 20 millions »

7 septembre 2011, 00:00

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Rundheersing Bheenick : « La mise en place du CTS ne nous a coûté que Rs 20 millions »

Le gouverneur de la Bank of Mauritius (BOM) a donné la réplique à ses détracteurs. Il a indiqué que le Cheque Truncation System (CTS) a été mis en place en toute transparence, et n’aurait coûté que Rs 20 millions.

« La mise en place du Cheque Truncation System (CTS) a coûté moins de Rs 20 millions, et non pas Rs 100 millions », c’est ce qu’a répondu le gouverneur de la Bank of Mauritius (BOM) Rundheersing Bheenick à ses détracteurs lors de la cérémonie de lancement de ce nouveau système de chèque ce mardi 6 septembre au siège de la BOM.

C’est la compagnie sud-africaine Sybrin Ltd qui avait rapporté cette affaire à la Commission anticorruption (ICAC), au début du mois d’août. Cette firme basée à Johannesburg reproche à la BOM d’avoir alloué le contrat du CTS à une firme suédoise, alors qu’un premier exercice d’appel d’offres avait été annulé en 2008. « Voilà un autre exemple de diffusion de fausses nouvelles », a lancé le gouverneur de la BOM, sous le regard amusé du Premier ministre Navin Ramgoolam, qui a effectué le lancement du CTS. « Tout le monde est libre d’aller à l’ICAC », a-t-il ajouté.

Rundheersing Bheenick s’est ainsi dit persuadé du succès de ce nouveau système de chèque. Selon lui, le CTS symbolise l’ouverture d’un nouveau chapitre du système bancaire à Maurice. « Malgré l’avènement des nouveaux systèmes de paiements, nous pouvons constater que les chèques occupent toujours une place importante à Maurice, et il est de notre devoir de moderniser ce système », a-t-il indiqué.

La mise en place du CTS a également été rendue possible grâce à l’appui de la Mauritius Bankers Association. « C’est un très bon exemple de partenariat entre le secteur public et privé », a souligné le gouverneur. Invité à prendre la parole, le président de la Mauritius Bankers Association, Ravin Dajee, s’est dit fier de constater que les chèques sont parvenus à résister aux différents systèmes de paiements électroniques. Au niveau de la conjoncture économique difficile qui sévit actuellement, ce dernier a souligné que les banques devront prôner une approche économique beaucoup plus austère.