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Mauras College of Dentistry : La TEC tranchera

15 octobre 2013, 08:11

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Mauras College of Dentistry : La TEC tranchera

Après les chargés de cours indiens du Mauras College of Dentistry, ce sont les Mauriciens qui n’ont pas pris leurs fonctions hier, lundi 14 octobre, pour dénoncer le non-paiement de leur salaire. Le sort de cette institution d’Arsenal repose désormais entre les mains de la Tertiary Education Commission. Le rapport de l’inspection faite la semaine dernière devrait être soumis incessamment au conseil d’administration de la commission.

 

Après une semaine houleuse, les classes ont de nouveau été perturbées hier, lundi 14 octobre, pour les 17 étudiants du Mauras College of Dentistry (MCD). Après les chargés de cours indiens, ce sont les Mauriciens qui n’ont pas pris leurs fonctions afin de dénoncer, eux aussi, le non-paiement de leur salaire. Le sort de cette institution située à Arsenal repose désormais entre les mains de la Tertiary Education Commission (TEC).

 

Le rapport de l’inspection conduite la semaine dernière par un International Monitoring Committee, comprenant des membres de la TEC, du Dental Council et deux professionnels sud-africains, devrait être porté incessamment devant le conseil d’administration de la commission régulatrice de l’Enseignement supérieur. Une décision est attendue.

 

Le Dr Joy Mandhub, le président du Dental Council, qui a participé à cette visite, dit être au courant du «cafouillage et du grand désordre» qui règne au sein du MCD grâce à une lettre qui est parvenue à l’Ordre des dentistes. «Nous ne savions pas que le problème était aussi sérieux. Sur place, nous avons pu constater de visu, qu’en sus des salaires impayés, la liste de manquements chez Mauras est longue», fait-il ressortir. «Il n’y a rien, pas de bibliothèque, pas de laboratoire», s’insurge le président de l’Ordre des dentistes.

 

Suneel Bheeroo, directeur local de Mauras et propriétaire de 30 % des actions de la compagnie, regrette de s’être embarqué dans ce projet en mai 2012 : «L’école ne vaut rien. La compagnie a des difficultés financières. Je maintiens que j’ai été arnaqué. J’ai fait confiance au Dr Rajendrasinh Rathod, le président et aussi l’un des directeurs de la compagnie.»

 

Joint au téléphone en Inde, le Dr Rajendrasinh Rathod soutient qu’il est inquiet pour les étudiants, et qu’ils sont les bienvenus s’ils désirent poursuivre leurs études en Inde. Il fait également ressortir qu’il ne détient que 18 % des actions de RF Gandhi AKT Ltd, la compagnie qui gère le MCD, et que le Dr Suneel Bheeroo lui doit encore beaucoup d’argent.