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La FSC encourage les membres de la profession légale à s’intéresser aux services financiers

27 juillet 2012, 00:00

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La FSC encourage les membres de la profession légale à s’intéresser aux services financiers

Ce secteur a un grand besoin d’hommes de loi et de prestataires de services spécifiques spécialisés. Sans les compétences qu’exige un secteur des services financiers, il sera difficile à celui de Maurice d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Un atelier de travail avec les hommes de loi a permis de faire le point.

L’ampleur du développement enregistré jusqu’ici dans le secteur des services financiers de même que ses nombreuses perspectives d’avenir sont les deux éléments qui en ce jeudi 26 juillet 2012 ont incité la Financial Services Commission (FSC) à changer son fusil d’épaule le temps d’un après-midi.

De 16 à 18h30, la FSC a troqué son manteau de régulateur pour plaider la cause du secteur mauricien des services financiers qui souffre d’un immense besoin de toute une panoplie de compétences légales. C’était devant un parterre constitué d’hommes de loi qui exercent tant dans le privé que dans le secteur public.

Ils étaient quatre à exposer les nombreuses débouchées pas suffisamment exploitées par les hommes de loi mauriciens. C’était Ken Poonoosamy, Managing Director du Board of Investment, organisme étatique chargé de promouvoir la destination mauricienne auprès des investisseurs étrangers Vipin Mahabirsingh, Managing Director du Central Depository & Settlement Co Ltd, central de dépôts de documents et société chargée de la validation des règlements liés à des transactions boursières Kamal Hawabhay, président de l’Association of Trust & Management Companies, qui regroupe des sociétés spécialisées dans le domaine de gestion des affaires des investisseurs étrangers et Sri Nivasan Vaideswaran, président de l’Insurers Association of Mauritius.

Tel un leitmotiv, le recours urgent à des compétences légales spécialisées associées à un secteur en pleine expansion est revenu sur les lèvres. Elle est longue cette liste de compétences. Ont été évoquées entre autres, celle des courtiers, des banques conservatrices de biens, des gestionnaires de fonds, de conseillers en matière d’investissement, d’experts dans le domaine de la conciliation, de l’arbitrage, dans celui de l’interprétation des dispositions des conventions pour la suppression de la double imposition et pour la protection des investissements, ou encore celle des experts spécialisés dans des transactions boursières internationales.

« Nous sommes pleinement satisfaits de l’importance que les hommes de loi ont accordée à la démarche de la Financial Services Commission. Le secteur mauricien des services financiers regorge de possibilités pour la profession légale. L’intérêt grandissant pour la destination Afrique comporte deux possibilités pour nos hommes de loi. Non seulement, ils peuvent offrir leur compétence aux investisseurs sur le sol mauricien, nos hommes de loi à l’instar de nombreux cabinets d’experts comptables peuvent exporter leur compétence carrément en Afrique. Cet atelier de travail aura permis au personnel de la Financial Services Commission de tirer profit d’une interaction avec les hommes de loi. Nous allons faire un suivi de l’atelier de travail. Nous étudierons la possibilité d’organiser un échange pareil pour d’autres professions », a insisté Marc Hein, président de la FSC.

Shalini Gokhool, avocat auprès de la Stock Exchange of Mauritius, la bourse officielle Arvin Halkhoree, homme de loi qui aussi est directeur d’une société de gestion ou encore l’avouée Arveena Ghose-Dawaking font partie de cette nouvelle race de membres de la profession légale très familiers avec le secteur mauricien des services financiers. Arveena Ghose-Dawaking soulève le problème d’accès à ce secteur par des petits cabinets d’hommes de loi. Elle souhaite qu’il y ait tous aient la possibilité d’offrir leurs compétences à ce secteur. Elle n’est pas contre l’idée que les opérateurs de ce secteur aient recours à des appels d’offres pour obtenir le service des hommes de loi. Arvin Halkhoree estime que le secteur des services financiers permettra aux hommes de loi mauriciens de diversifier leurs responsabilités. « Il est essentiel que nos hommes de loi se familiarisent avec la spécificité des législations en vigueur dans le secteur mauricien des services financiers », explique Shalini Gokhool.


« La Financial Services Commission », a expliqué Clairette Ah-Hen, Chief Executive Officer CEO de la FSC, « s’est engagée à faire de Maurice un centre financier stable, crédible et digne de confiance et où il est confortable d’investir ».


Yatin Varma, l’Attorney-General, a estimé que le développement du secteur mauricien des services financiers a changé le paysage de la pratique de la profession légale à Maurice depuis ces dix dernières années. « Les perspectives du secteur mauricien des services financiers indiquent que ce secteur recèle de nombreuses débouchées et représente un défi. Maurice a besoin d’hommes de loi extrêmement compétents pour satisfaire la demande de ce secteur ».

Xavier-Luc Duval, vice-Premier ministre et ministre des Finances, a exprimé la détermination du gouvernement de Maurice à ne pas lésiner sur les moyens indispensables à la protection de la réputation du secteur mauricien des services financiers. « Nous prônons le niveau de tolérance zéro par rapport aux délits susceptibles d’être commis dans un centre de services financiers. Ceux qui sont en première ligne doivent aller le plus loin possible pour ce qui est de l’établissement du profil de leur clientèle. Notre réputation, c’est notre trésor ».