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Brutalités policières alléguées : Anila Seewoogoolam transférée en clinique privée

11 mars 2013, 00:00

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Brutalités policières alléguées : Anila Seewoogoolam transférée en clinique privée

Cette mère de famille de 49 ans accuse la police de l’avoir «torturée et battue en plusieurs occasions». Elle a été admise à l’hôpital Victoria en début de soirée, dimanche. La Cour a ordonné qu’elle soit hospitalisée dans une institution privée.

Les hommes de loi de la présumée victime de brutalités policières avaient présenté une motion en ce sens devant le magistrat Seetohul à la Bail and Remand Court, ce lundi 11 mars 2013. Munis de leur Court Order, Me Sanjeev Teeluckdhary et Me Erickson Mooneapillay se sont présentés à l’hôpital Victoria vers 15 h 00. Ils ont dû, cependant, patienter pendant plus de trois heures avant que leur cliente ne soit effectivement embarquée par l’ambulance de la clinique privée.

Les médecins, dont celui de la police, Sudesh Kumar Gungadin, décidèrent de pratiquer un CT Scan sur Anila Seewoogoolam. Une altercation a même opposé Me Erickson Mooneapillay et le médecin légiste sur le timing de cette décision.

Anila Seewoogoolam a été arrêtée le 28 février dernier, en même temps que ces deux fils, Preetam et Goolshan, suite à des allégations de vol. Depuis, elle était détenue en cellule policière jusqu’à son admission à l’hôpital Victoria, hier. Dans une déposition faite à la police de Sodnac, vendredi 8 février, elle affirme que, depuis son arrestation, elle n’a pas été autorisée à prendre contact avec un homme de loi et qu’elle a été torturée et battue à plusieurs reprises par des enquêteurs qui voulaient lui extirper des aveux.

Anila Seewoogoolam avait été examinée par un médecin au cours de la matinée du samedi 9 février. Toutefois, elle avait été renvoyée en cellule au poste de police de Sodnac. Non satisfaits de cette décision, ses hommes de loi, Me Teeluckdharry et Me Erickson Mooneapillay se sont rendus à l’hôpital afin de s’enquérir des conclusions de ce premier examen. Ils soutiennent avoir été informé que le premier rapport médical s’était volatilisé.