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Vaccination anti-Covid | Booster shot aux ensignants: une bonne dose d’appréhension

26 septembre 2021, 12:08

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Vaccination anti-Covid | Booster shot aux ensignants: une bonne dose d’appréhension

Dans les semaines qui suivront, les enseignants des écoles secondaires seront confrontés à une situation exceptionnelle. En effet, selon une circulaire intitulée «urgente», ils devront envisager une troisième dose (booster shot) de vaccin. Selon la circulaire, ce programme de vaccination devait commencer le jeudi 23 septembre. Les enseignants vaccinés au Sinopharm recevront une troisième dose du vaccin alors que ceux ayant reçu l’AstraZeneca (Covishield) et le Covaxin respectivement, recevront une dose de Johnson & Johnson et de Pfizer.

La circulaire indique également qu’un enseignant qui refuse la troisième dose, devra refaire la première et la deuxième dose du vaccin à l’expiration de la «période de protection», soit quatre mois après sa deuxième dose. S’il refuse toujours, il devra réaliser un test PCR négatif hebdomadaire à ses frais. Les enseignants du secondaire doivent aussi être en possession de leur carnet vaccinal original car la troisième dose sera coordonnée par l’administration de l’école et les éducateurs seront libérés pour obtenir leur dose de rappel et reprendront le travail le même jour.

Cependant ce qui tracasse le plus les enseignants, c’est que cette circulaire démontre que les décisions sont déjà prises. Antish, enseignant d’économie dans un collège d’État, ne cache pas son inquiétude face à cette troisième dose. «Les professeurs sont traités comme des marionnettes. Nous avons aussi notre mot à dire. C’est notre corps, personne ne peut nous forcer à nous faire vacciner. J’ai peur. Je ne sais pas si le mix vaccinal est recommandé par l’OMS. Toutefois, si demain on me demande d’envisager une troisième dose, je ne vais pas résister car c’est mon travail qui est en jeu.» En revanche, Sarah, enseignante de biologie, trouve que ce programme de vaccination est une bonne chose. «Mon seul souci est de savoir si, en faisant une troisième dose, notre système immunitaire va s’affaiblir ?»

Sollicité, le président de la Government Secondary School Teachers Union (GSSTU), Yugeshwur Kisto, fait ressortir qu’à ce jour, la GSSTU n’a reçu aucune circulaire officielle sur ce programme de vaccination. Il est au courant qu’un document circule mais il n’est pas signé. C’est ce qui provoque l’incertitude et le doute chez les enseignants. En tant que président de la GSSTU, notre interlocuteur souligne qu’il se pose plusieurs questions. Il veut connaître l’origine de ce document. «Il faut savoir si la troisième dose a été recommandée par l’OMS. Quid de la fiabilité de la troisième dose, qui constituera aussi un mix vaccinal pour beaucoup ?», avance-t-il.

Le syndicaliste soutient également qu’il faut que les autorités viennent de l’avant pour dire s’il existe des résultats cliniques sur la fiabilité du mix vaccinal. Il propose deux questions qui doivent être adressées au plus vite ; premièrement, les recteurs ont-ils obtenu des instructions écrites des autorités pour les transmettre au personnel enseignant ? deuxièmement, pourquoi la notice donnet-elle une apparence démocratique sur le choix de faire la troisième dose et impose, en même temps, un test PCR à ceux qui ont déjà reçus une deuxième dose ? Contacté au téléphone pour dissiper ces doutes, le Dr Zouberr Joomaye est resté injoignable.