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Réclamation de Rs 2,7 millions pour avoir subi une incapacité physique: un technicien débouté en Cour

20 août 2020, 16:30

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 Réclamation de Rs 2,7 millions pour avoir subi une incapacité physique: un technicien débouté en Cour

Rs 2, 663 000. C’est le montant réclamé en Cour Suprême par un technicien, en l’occurrence Georges Mario Cassadin, contre Anwar Hussein Suddoo, propriétaire d’une compagnie d’imprimerie. Sauf  que le plaignant qui dit avoir subi une incapacité physique à vie après avoir été blessé sur son lieu de travail, a essuyé un revers, la juge Rita Teelock rejetant sa plainte de réclamation le 10 août.

Georges Mario Cassadin avait expliqué que ses services avaient été retenus pour démonter et retirer les machines d'impression  qui pesaient pratiquement quatre tonnes, de l'atelier Apollo Printing à un autre bâtiment. «C’était un atelier qui n’avait pas beaucoup d’espace et c’était difficile de déplacer les machines. D’ailleurs le sol se trouvait dans un mauvais état et c’est là qu’une machine, restée coincée dans le vinyle et la moquette, avait chuté sur lui,» raconte le plaignant qui compte 45 ans d’expérience. Ce à quoi, il a dû être transporté à l’hôpital.

La partie défenderesse qui a retenu les services de Me Imtihaz Mamoojee avait soutenu que la victime n’était pas son employé. «On avait fait appel à l’expertise du plaignant pour démonter seulement les machines et non pas les déplacer. Un camion devait transporter lesdites machines,» dit Anwar Hussein Suddoo. D’ajouter qu’il n’y a aucune relation employé-employeur entre eux vu que ses services ont été retenus que pour ce jour-là.

Après avoir écouté les plaidoiries, la juge estime que la plainte n’est pas justifiée.  «Même s’il se trouvait sous la supervision du défendeur, c’est le plaignant qui avait le dernier mot… I find that this was a one-off job for which his services were retained,» observe la juge. Cette dernière devait même affirmer que le plaignant n’était sous aucune obligation d’accepter d’entreprendre le travail après avoir constaté l’environnement de l’atelier.  «As an independent worker, his position was not the same as that of an employee… He should have had prior knowledge of the difficulty in the moving of machines in the small workshop. » Pour toutes ces raisons, la cour a rejeté la plainte.