Les pharmaciens titulaires, qui détiennent les officines, connaissent «de fortes disparités» de revenus, notamment en fonction de leur situation géographique: ceux qui sont installés à la campagne gagnent ainsi 24% de plus que ceux des «villes centre».

<p>La rémunération des titulaires évolue en fait en sens inverse de la densité de population: 10% de plus en banlieue qu&rsquo;en centre ville, 6% de plus dans les villes moyennes (entre 20.000 et 200.000 habitants) que dans les métropoles.</p>

<p>L&rsquo;Insee observe aussi que <em>&laquo;les revenus moyens des pharmaciens (...) sont nettement plus élevés au nord de la France&raquo; et dépassent même de 20% la moyenne nationale dans une dizaine de départements&raquo; </em>septentrionaux.</p>

<p>A l&rsquo;inverse, <em>&laquo;le nombre d&rsquo;officines par habitant est plus élevé au sud&raquo;,</em> ce qui atteste d&rsquo;une<em> &laquo;corrélation négative entre densité de pharmacies et revenu&raquo;</em> des pharmaciens d&rsquo;officine.</p>

<p>L&rsquo;Insee ne précise toutefois pas le revenu moyen des titulaires, expliquant à l&rsquo;AFP considérer que cette donnée<em> &laquo;n&rsquo;a pas de sens&raquo;.</em></p>

<p>En revanche, l&rsquo;Institut statistique public relève que<em> &laquo;les revenus des adjoints d&rsquo;officine, pharmaciens salariés, sont nettement inférieurs à ceux des titulaires&raquo;,</em> de l&rsquo;ordre de 35.000 euros en moyenne en 2014, ce montant variant <em>&laquo;beaucoup moins d&rsquo;une pharmacie à l&rsquo;autre&raquo;.</em></p>