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Pauvreté: La Sentinelle Trust Fund voit le jour

25 décembre 2015, 15:35

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Pauvreté: La Sentinelle Trust Fund voit le jour

La Sentinelle Trust Fund entrera officiellement en opération en 2016. Le but: mieux aider les plus démunis. «Cette fondation sera l’expression concrète de la volonté de notre groupe de mener un combat de fond contre les fléaux qui contribuent à développer et à accentuer le phénomène social qu’est l’exclusion», explique Areff Salauroo, directeur des ressources humaines du groupe. 

Près de 350 cartons

 

Jusqu’ici, les initiatives de La Sentinelle se sont principalement articulées autour d’une distribution annuelle de vivres et de matériel scolaire dans le cadre des fêtes de fin d’année. Le groupe a tenu, mardi 22 décembre, la huitième édition de son programme de distribution de vivres aux plus démunis de la région de Baie-du-Tombeau. Près de 350 cartons contenant riz, boîtes de conserve, grains secs, lait, thé et sucre ont été distribués. 

Opération lancée il y a huit ans

 

«Chaque bénéficiaire a reçu deux cartons de vivres. Cette aide pourra assurer un repas à une famille de trois personnes pour pas moins d’une douzaine de jours», a souligné Areff Salauroo qui a lancé cette opération de distribution il y a huit ans. 

La plus grosse opération s’est déroulée à la salle d’œuvre de l’église de St.-Malo : 135 boîtes de vivres ont été livrées à des personnes dont le profil a été élaboré selon les critères établis par la branche Caritas de Baie-du-Tombeau. 

Le programme de distribution a été étendu à ceux habitant aux abords du Pont Bruniquel, à Pailles. Une opération prise en main par le personnel de Caractère, filiale du groupe la Sentinelle et, enfin, le Mouvement Progrès de Roche- Bois.  

«Notre plus grande richesse c’est nos enfants et notre prédisposition à leur donner tout ce que nous pouvons» 

Lors de la distribution à Baie-du-Tombeau, Philippe Forget, président exécutif et Denis Ithier, directeur général du groupe la Sentinelle, se sont appesantis sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour que les enfants n’aient pas le même sort que leurs parents infortunés.  

«Notre plus grande richesse, c’est nos enfants et notre prédisposition est de leur donner tout ce que nous pouvons», a indiqué Philippe Forget. «Nous disparaîtrons un jour. Tout ce qui restera, ce n’est que cette partie de nous-mêmes que nous allons léguer à nos enfants. Il est de notre devoir de leur confier comme héritage, ce respect que nous nourrissons à notre propre égard.» 

Denis Ithier a demandé à ceux présents de tout faire pour protéger les enfants contre les facteurs qui mettent en danger leur évolution. «Il est du devoir des adultes de s’assurer que leurs enfants aient plus de chances de réussite qu’ils n’ont eu eux-mêmes. L’éducation à elle seule ne suffit pas. Outre l’éducation, les enfants ont besoin d’un encadrement qui va les aider à relever le défi que constitue la misère.» 

Il a, dans la foulée, souligné que la Sentinelle fait ce qu’elle peut pour soulager la misère de ses voisins infortunés immédiats. Mais le groupe n’écarte pas la possibilité d’étendre son plan d’aide au-delà de la formule actuelle.