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Affaire DPP-ICAC: «On a la conscience claire», dit Urmila Boolell

20 juillet 2015, 09:29

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Affaire DPP-ICAC: «On a la conscience claire», dit Urmila Boolell

Sa famille a été secouée par les récents évènements dans le cadre de l’affaire Sun Tan et dans lequel serait impliqué son époux. Interrogée quelques heures avant de prendre l’avion en compagnie de son époux, Urmila Boolell confie que la situation n’est guère enviable: «Nul ne veut se retrouver dans ce genre de situation, surtout s’il a la conscience claire.» D’ailleurs, en tant qu’hommes de loi, Satyajit Boolell et elle-même savent parfaitement qu’une fois une personne «diffamée, le mal est fait».

 

Elle affirme que son époux serait pris pour cible en raison de son patronyme. Elle précise que le DPP «n’a d’autre choix que de faire face à la situation actuelle et de protéger ses idéologies. Et de s’assurer que la Constitution soit respectée».

 

C’est à son retour de Londres, où il est parti assister à la prestation de serment de son fils comme avocat, que Satyajit Boolell répondra aux allégations faites à son encontre dans l’affaire Sun Tan. Il signera alors un affidavit dans lequel il s’expliquera sur sa participation à la réunion de juillet 2011 au ministère des Terres.

 

Aucun conflit d’intérêts

 

Dans l’entourage de Satyajit Boolell, on met l’accent sur le point qui constituera l’ossature de son affidavit: il n’y a pas de conflit d’intérêts, explique-t-on, parce que c’est en tant que simple représentant de Sun Tan que le DPP a demandé au ministère, en juillet 2011, de maintenir le loyer à Rs 45 000 par an pour le bail à Palmar. Il a proposé de garder ce montant inchangé en attendant qu’un nouveau bail soit signé.

 

Un nouveau bail était devenu nécessaire parce que le terrain alloué à Sun Tan devait, à l’origine, être consacré à un projet hôtelier. Or, c’est un complexe résidentiel d’une douzaine de bungalows qui a été construit sur ce site. L’ancien bail était donc devenu caduc. Mais aucun nouveau bail n’a été proposé aux locataires en raison, semble-t-il, de carences administratives. Il était convenu, à la réunion de juillet, que les locataires paieraient le loyer rehaussé dès que le nouveau bail serait signé.