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Angleterre: accusés de mauvais traitements, des Mauriciens contraints de fermer leurs maisons de retraite

18 décembre 2014, 18:53

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Angleterre: accusés de mauvais traitements, des Mauriciens contraints de fermer leurs maisons de retraite
Ils sont propriétaires de trois maisons de retraite, et deux d’entre elles ont dû fermé leurs portes en l’espace de trois jours. Soondressen et Maleenee Cooppen, un couple de Mauriciens habitant l’Angleterre, ont fait les gros titres des tabloïds anglais. En effet, selon Mail Online, 25 pensionnaires de l’hospice Merok Park Care Home, à Surrey, ont été évacués, mardi 9 décembre, après que des inspecteurs sanitaires ont émis un ordre de fermeture immédiate. 
 
Selon le journal en ligne, les pensionnaires de cet établissement  vivraient dans des conditions sordides. Ils ont été transférés vers d’autres maisons de retraite par ambulance durant la nuit. Mais moins de 48 heures après, un pensionnaire de 85 ans est décédé. Un proche du défunt confie à news24now.net que ce dernier «était trop faible pour survivre à ce déménagement». 
 
Selon les proches des retraités de Merok Park, la maison de retraite était une vraie «porcherie». Leslie Shield, dont le père de 78 ans était placé dans l’établissement, réclame des poursuites. «Pourquoi est-ce que les personnes responsables restent impunies ? Les pensionnaires ont été traités comme des animaux», estime-t-il. Et d’ajouter que «les autorités qui étaient supposément en train de surveiller cette maison de retraite doivent se demander pourquoi elles n’ont pas pris des actions auparavant». 
 
Dimanche dernier, les pensionnaires de Grantley Court, à Sutton, ont également dû être évacués. La maison de retraite en question a reçu la visite de la Care Quality Commission (CQC) en septembre dernier. Les officiers ont montré du doigt les allégations d’abus et le fait que les pensionnaires couraient le risque d’infections à cause des équipements sales.Un délai deux mois avait été accordé aux Cooppen afin d’améliorer le Grantley Court, spécialisé dans les soins des personnes souffrant de démence et de handicap. 
 
Selon les inspecteurs, «la dignité et l’intimité de ces personnes n’ont pas été respectées. Les portes étaient laissées ouvertes quand les gens se déshabillaient ou se servaient des toilettes. Le personnel ne frappait pas avant d’entrer dans les chambres des pensionnaires. Ces derniers restaient dans des vêtements sales et trempés…». Ce, alors que les pensionnaires paient £ 500 (environ Rs 25 100) par semaine. 
 
La troisième maison de retraite des Cooppen, Faygate House, à Sutton, a aussi été la cible de critiques de la CQC, en début d’année, pour n’avoir pas tenu un registre approprié. La situation est suivie de près par l’autorité.