Il est tout à fait louable de débattre des grands défis environnementaux mondiaux, dont le changement climatique et la gestion des déchets.

Les petits Etats insulaires comme Maurice, les Seychelles, les Maldives sont, on le sait, des producteurs insignifiants de gaz à l’effet de serre. Ils n’ont aucunement contribué au dérèglement climatique même s’ils sont parmi les premiers à en subir les conséquences.

En revanche, il y a un secteur où la responsabilité des Mauriciens dans la dégradation de l’environnement, est pleinement engagée. C’est celui de la production et du traitement des déchets.

Au-delà du débat sur les meilleures méthodes nationales de collecte et de traitement des déchets, on peut constater, chaque jour, combien les Mauriciens sont individuellement irresponsables et incivils. Les routes du pays, les autoroutes, leurs bordures parfois paysagées, sont devenues des dépotoirs à ciel ouvert, jonchées de plastique, sacs, bouteilles, et autres récipients vidés que des automobilistes malappris jettent par la fenêtre de leurs berlines. Du Nord au Sud, c’est le triste spectacle de l’insouciance et de la mauvaise éducation d’un grand nombre de nos concitoyens.

La dégradation est d’autant plus visible que les organismes chargés du nettoyage, ceux de l’Etat, ceux des administrations régionales, sont frappés de cécité chronique. Et dire qu’il existe un Centralised Cleaning Coordination Committee.

Encore, une de ces boîtes à palabres