A-t-elle été attaquée ? Ou aurait-elle fait une fugue ? La famille de Latimi Chokkan, âgée de 43 ans, craint le pire. La quadragénaire n’a pas donné signe de vie depuis le dimanche 3 novembre, jour de la fête de Divali. Elle s’était rendue à pied au dispensaire d’Helvétia, pour une blessure à l’orteil. La police de Saint-Pierre a ouvert une enquête.

L’angoisse est palpable chez les Chokkan à la cité EDC, l’Agrément, St-Pierre. Latimi Chokkan, dite Loma, 43 ans, qui s’était rendue au dispensaire d’Helvétia le dimanche 3 novembre, jour de la fête de Divali, n’a donné aucun signe de vie depuis. Son époux Dorsamy craint le pire.

Vers 9 h 30, le 3 novembre, Latimi Chokkan, qui s’était blessée à l’orteil a quitté sa maison en compagnie de son époux. Ce dernier l’a accompagnée jusqu’à l’endroit où elle devait prendre une navette pour se rendre à Helvétia. Comme cet autobus était déjà parti, elle a préféré y aller à pied. Dorsamy Chokkan a, lui, regagné son domicile.

Aux alentours de 11 h 45, Dorsamy tente d’appeler son épouse mais cette dernière ne répond pas, son cellulaire est éteint. Dorsamy ne s’inquiète pas, pensant qu’elle est en consultation. Se sentant un peu fatigué, il fait une petite sieste. À son réveil vers 14 h 30, il constate que son épouse n’est toujours pas rentrée. Il décide alors d’appeler leur fille unique, mariée et habitant Beau-Bassin. En se disant que son épouse pourrait avoir fait un saut là-bas, bien que Latimi ne sort jamais sans l’avertir.

À la tombée de la nuit, l’absence prolongée de Latimi Chokkan devient source d’inquiétude. Son époux devait se rendre au poste de police de St-Pierre pour alerter les autorités de sa disparition. Latimi Chokkan, qui mesure environ un mètre cinquante, portait un t-shirt noir et un pantalon en jeans noir.

Dorsamy Chokkan raconte que son épouse n’a eu de problèmes avec personne le jour de sa disparition. Elle était en bonne santé, hormis la blessure qu’elle avait eue au pied. Il ne comprend pas pourquoi son épouse, une femme saine d’esprit, aurait déserté le toit conjugal.

Cet homme de 48 ans appréhende le pire. «Kapav enn dimounn finn atak li.» Ou elle aurait peut-être fait une fugue. Depuis environ trois mois, Latimi Chokkan a trouvé un emploi comme bonne dans la capitale. Toutefois son époux ignore où elle travaillait et encore moins chez qui.

La police de St-Pierre a ouvert une enquête pour retrouver la quadragénaire. Dorsamy et sa fille, Agegi, lancent un appel à Latimi et lui demandent de donner signe de vie pour qu’ils cessent de s’inquiéter.