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Réforme sucrière : les syndicats menacent de manifester contre la rupture des négociations
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Réforme sucrière : les syndicats menacent de manifester contre la rupture des négociations
Le front commun syndical regroupant les employés des corps para-étatiques qui seront touchés par la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) menace de manifester dans les rues de la capitale d’ici la semaine prochaine. Ils déplorent le fait que le ministère de l’Agro-industrie ait décidé de rompre le dialogue dans le cadre de la réforme sucrière.
Une semaine. C’est le délai qu’accorde le front commun syndical qui regroupe ceux travaillant dans les corps para-étatiques qui seront concernés par la réforme sucrière au ministre de l’Agro-industrie Satish Faugoo. Ces corps para-étatiques sont le Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI), la Mauritius Sugar Terminal Corporation (MSTC), la Sugar Planters Mechanical Pool Corporation (SPMPC), la Mauritius Sugar Authority (MSA).
Le porte-parole du front syndical, Sateedanand Biltoo, a indiqué que les négociations autour de la réforme sucrière, ont été rompues il y a deux semaines de cela. « Certains officiers du ministère de l’Agro-industrie se montrent très durs, ce qui fait que nous butons sur plusieurs points notamment au niveau du redéploiement », a-t-il expliqué lors d’une assemblée générale tenue au siège de la Tamil League le mardi 14 février.
Sateedanand Biltoo estime que le ministère de l’Agro Industrie se montre également évasif sur l’avenir de 400 employés qui sont actuellement « redundant ». Pour le syndicaliste, personne ne doit être laissé sur la touche. « Nous ne sommes pas contre la réforme. Mais cela doit être fait dans le dialogue et la transparence », a-t-il poursuivi. Ce dernier reproche aussi au gouvernement de ne pas suivre les recommandations de la Multi Annual Adaptation Strategy (MAAS) qui avaient été soumises par l’Union européenne en 2007.
Le syndicaliste Jack Bizlall qui était aussi invité à prendre la parole lors de ce rassemblement a lui fait appel à la cohérence syndicale. Il avance que tous les syndicalistes du front commun doivent parler d’une seule voix. « Ce n’est qu’en classant nos priorités que nous pourrons tenir tête à l’adversaire », a-t-il affirmé.
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