Les quatre accusés, impliqués dans le meurtre de la jeune irlandaise, Michaela Harte, ont été reconduits en cellule, après avoir comparu en cour de Mapou, le vendredi 4 février.

La séance qui a été marquée par la motion déposée par l’avocat de Dassen Narayanen, estimant qu’un article de presse, porte préjudice à son client.

Dassen Narayanen, l’un des accusés dans le meurtre de la jeune enseignante irlandaise, Michaela Harte, se dit victime de « trial by the press ». L’avocat de l’accusé, Me Poonum Sookun estime que les articles parus dans la presse, au sujet des « hallucinations » de son client sont inexacts et lui ont porté préjudice.

L’article fait état des hallucinations de Dassen Narayanen, dans lesquelles ce dernier apercevait la victime (Michaela Harte) dans sa cellule et que celle-ci lui aurait même adressé la parole.

De leur côté, les avocats d’Avinash Treeboowon, Mes Sanjeev Teeluckdharry et Ravi Rutnah, soutiennent que la motion de remise en liberté de leur client, ne peut être présidée par la magistrate Sheila Bonomally. Les hommes de loi mettent en doute l’impartialité de la magistrate. Rappelons que lors de la dernière séance, qui a eu lieu le mercredi 2 février dernier, une motion a été logée en ce sens. Ce vendredi matin, la magistrate Bonomally a déclaré que c’est à un juge en chambre à la Cour suprême d’en  déccider.

« Depuis le début de cette affaire, mon client n’a pas eu droit à la parole. De surcroît, Me Rutnah et moi, n’avons toujours pas pris connaissance des dossiers et des rapports au sujet d’Avinash Treeboowon, quant à ses résultats médicaux et ceux de la Forensic Scientific Laboratory, dans le cadre de l’enquête policière », avait confié Me Sanjeev Teeluckdharry à lexpress.mu.

Pour rappel, Michaela Harte, une jeune enseignante irlandaise de 27 ans, a été retrouvée morte dans sa chambre de l’hôtel Legends, à Grand Gaube, le 10 janvier dernier. Elle était en  lune de miel avec son époux, John McAreavey.

Tout comme Avinash Treeboowon, les autres suspects impliqués dans cette affaire, des employés de l’hôtel Legends, Sandip Moneea, 41 ans, le Floor Supervisor, Dassen Narayanen, 26 ans, chargé de la sécurité de l’hôtel, Raj Theekoye, 33 ans, Room Attendant, ont été reconduits en cellule.