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La Réunion : Baisse des prix de la viande et du lait grâce à la production locale

21 janvier 2011, 00:00

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Les prix de la viande et des yaourts péi vont diminuer dans 120 grandes et moyennes surfaces dès lundi 24 janvier. Une baisse qui concerne pour le moment 81 produits issus des filières bœuf, volaille, porc et lait de l’île. Les prix affichés vont être rabotés de 8 à 20%.

Cette diminution des prix intervient dans le cadre du projet DEFI (Développement élevage filières interprofessionnelles) porté par l’Association réunionnaise interprofessionnelle du bétail, de la viande et du lait (Aribev) et  l’Association réunionnaise interprofessionnelle de la volaille (Ariv) depuis 2 ans. Suite aux états généraux de l’Outremer de 2009, l’Etat s’est engagé à verser 4 millions d’euros à la Réunion sur 3 ans pour permettre aux différentes filières animales de prendre leur essor dans les 10 prochaines années.

Objectifs affichés : concurrencer les produits d’importation dans les chariots des consommateurs réunionnais, accroître la production de 38% à 57,6% selon les filières d’ici à 2020, créer à terme 1 600 emplois directs et indirects, et enfin permettre l’installation de 140 nouveaux éleveurs sur l’île. “Le projet DEFI va redonner bien sûr du pouvoir d’achat aux Réunionnais. Mais son but est bien plus large : il va permettre le développement agricole de l’île et participer à l’amélioration de l’autonomie alimentaire du département souhaitée par le président de la République. D’ici 2020, l’objectif est que, globalement, la production locale prenne 10% de parts de marché supplémentaires”, explique Paul Martinel, président de l’Aribev.

Acteur incontournable, la grande distribution a décidé de jouer le jeu. “Je vais peut-être vous étonner mais la grande distribution n’a rien à gagner à court terme. Je peux vous certifier qu’elle jouera cependant le jeu au centime près : toutes les subventions amenées par l’Etat seront répercutées directement aux consommateurs. Le contrat est passé pour un an. A ce moment-là, nous ferons un bilan pour ajuster les liste des produits concernés”, assure Jacques Guillamot, président de la Fédération du commerce et de la distribution.

Les associations interprofessionnelles souhaitent que le projet  DEFI s’étende au réseau des bouchers et charcutiers traditionnels, à la restauration collective dans les collectivités locales et aux cafés, hôtels et restaurants de l’île.

Source : Le Journal de l’Ile de La Réunion