Une réunion d’échanges de vue et d’information entre la ministre de la Femme et des puéricultrices n’a abouti à rien de concret.

La ministre de la Femme et des Droits des enfants, Indranee Seebun, est catégorique. Il n’y aura pas de fermeture des crèches en cette période de pandémie de la grippe A H1N1. Ainsi la lettre envoyée par l’Ombudsperson for Children, demandant une fermeture des crèches, n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau.

C’est lors d’une réunion avec une centaine de puéricultrices, le mercredi 19 août, que la ministre de la Femme a annoncé qu’il n’est pas question de fermer les crèches. Cette décision n’a pas plu aux puéricultrices. Pour elles, le ministère de la Femme devrait fermer les crèches au moins pendant une semaine… pour faire prendre conscience de l’ampleur de la situation et du danger auxquels leurs enfants sont exposés.

Ces femmes en colère affirment que plusieurs parents ne réalisent pas le danger d’une contamination pour les enfants. Car, ils sont nombreux les parents qui refusent de garder leurs enfants à la maison, même s’ils sont malades. Voire de venir les récupérer à la crèche lorsque ces enfants présentent des symptômes de grippe.

De son côté, Indranee Seebun estime qu’il n’est actuellement pas nécessaire de fermer les écoles et les crèches. «Si nous fermons les écoles et les crèches cela créera une psychose. Et cela ne fera qu’aggraver la situation puisqu’une telle décision sera source de panique auprès de la population», explique Indranee Seeburn.

Toutefois, elle devrait revenir sur cette décision si la situation se détériore…