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Des planteurs songent à abandonner leurs champs

30 octobre 2012, 00:00

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Des planteurs songent à abandonner leurs champs

Leur avenir dépend de l’Irrigation Authority. 500 planteurs du Nord pensent à abandonner leurs champs s’ils ne reçoivent pas suffisamment d’eau.

 Une cinquantaine d’entre eux se sont réunis vendredi dernier pour décider s’ils vont oui ou non planter des légumes destinés à la récolte de l’année prochaine. Ils préfèrent attendre une quinzaine de jours afin d’avoir une indication de l’Irrigation Authority sur la quantité d’eau qu’ils vont avoir pour arroser leurs champs, avant de prendre leur décision.

A l’origine de cette situation : «la baisse du niveau d’eau dans le réservoir de la Nicolière, comme nous l’a expliqué l’Irrigation Authority», explique Krepalloo Sunghoon, le secrétaire de la Small Planters’ Association. «Etant donné que le temps n’est pas de notre côté, l’Irrigation Authority avait annoncé qu’il y aura une diminution dans la répartition d’eau dans les plantations. Il est aussi prévu qu’il y aura des coupures en novembre dans le Nord.» Les planteurs hésitent donc à planter avant d’avoir une quelconque garantie, poursuit Krepalloo Sunghoon.

Du côté de l’Irrigation Authority, un officier précise que d’habitude «80 000-90 000 millimètres cubes d’eau sont dédiés à l’irrigation». «Cependant, dû au changement climatique drastique, on a eu une requête venant des autorités concernées pour  diminuer la quantité d’eau destinée à l’irrigation, ce qui nous revient alors à seulement 75 000 millimètres cubes d’eau», continue-t-il. Car les autorités préfèrent préserver l’eau pour les besoins domestiques.

Or, avec la forte chaleur et l’évaporation qui s’accentue, les planteurs du Nord s’inquiètent. Comme ce sont eux qui fournissent la majorité des légumes pour les mois de février à avril, s’ils abandonnent effectivement leurs plantations, les conséquences se feront sentir l’année prochaine avec une montée des prix…

Sans compter que même les cannes ne sont pas épargnées. Pour le moment, les cannes vertes restent sur la touche, seules celles qui sont brûlées étant arrosées.