Le Directeur des poursuites publiques (DPP), Satyajit Boolell, a annoncé que l’ancienne ministre de la Santé n’a pas commis de délit sous la loi anti-corruption dans l’affaire Medpoint. En revanche, il recommande des poursuites et des sanctions disciplinaires contre les fonctionnaires impliqués dans l’affaire.

Dans un communiqué, mardi 9 avril, le DPP a annoncé sa position sur les enquêtes de la Commission anti-corruption (ICAC) dans le cadre de l’affaire MedPoint. L’ancienne ministre de la Santé, Maya Hanoomanjee, ne peut faire l’objet de poursuites sous la loi anti-corruption. «Je suis d’opinion que les “evidences” n’ont pas établi de délit sous la section 9» écrit le DPP.
 

En revanche, en ce qui concerne Om Kumar Dabidin, secrétaire permanent par intérim à la Santé, le DPP recommande des mesures disciplinaires. Même s’il n’y a pas de preuves qu’il a pris des pots-de-vin, les investigations ont révélé qu’il n’a pas respecté les procédures de sauvegarde. Des mesures disciplinaires sont aussi envisagées par le DPP contre Jairaj Hauroo, chairman du Bid Evaluation Committee, et Ajay Kumar Utchanah. Quant à Yodun Bissessur, Chief Government Valuer, et Aneerood Jeebodhun, ils feront l’objet de poursuites judiciaires. Le DPP affirme qu’il est satisfait des preuves apportées sous la section 7 de la loi anti-corruption.

L’affaire MedPoint avait provoqué le départ du MSM de l’Alliance en 2011. Alors que le msm faisait partie du pouvoir, le MMM avait révélé la vente de la clinique au coût surestimé de Rs 144 millions. MedPoint avait pour actionnaire des proches de la famille Jugnauth.