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Affaire cuivre de Mauritius Telecom: SST chez Sherry Singh, ira, ira pas ?

25 mai 2023, 10:04

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Affaire cuivre de Mauritius Telecom: SST chez Sherry Singh, ira, ira pas ?

Selon des sources policières peu discrètes, la demeure de l’ex-Chief Executive Officer (CEO) de Mauritius Telecom (MT) ferait l’objet d’une descente de la Special Striking Team (SST) dans les jours à venir. Pourquoi ? Pour une perquisition ? Si oui, depuis le temps que l’on parle de cette affaire de vente de cuivre par MT, n’est-ce pas un peu tard pour ces landings annoncés ? Si jamais il y avait des documents ou autres preuves à saisir, Sherry Singh les aurait-il conservés pendant tout ce temps ?

Pourquoi la SST veut-elle donc perquisitionner sa demeure ? Et celle de ses parents ? Il semblerait que ces derniers pourraient aussi être inquiétés, tout comme les beaux-parents d’Akil Bissessur. Est-ce pour arrêter Sherry Singh ? Si oui, pourquoi l’annoncer sur tous les toits ? D’ailleurs, les proches de l’ex-CEO de MT ne comprennent pas la démarche de la police, vu que son avocat a déjà écrit au commissaire de police mardi pour lui dire que son client est à la disposition des enquêteurs pour toute information concernant la vente de cuivre.

Interrogés, les proches de Sherry Singh nous informent que ce dernier est très serein. Ils nous expliquent que toutes les procédures ont été suivies pour la vente de cuivre. Selon une source à MT, même s’il existait des maldonnes ou erreurs dans ces transactions, elles ont été approuvées par plusieurs personnes. «S’il faut sévir, il faudra sévir contre plusieurs personnes, et non des moindres

Est-ce la raison pour laquelle l’on hésite à interpeller Sherry Singh et à écouter ce qu’il a à dire ? Est-ce pour cela que la police utilise à la place des moyens psychologiques pour au moins le «punir» en annonçant son arrestation «programmée» ? On se rappelle comment la police avait annoncé l’arrestation de l’ex-DPP, Satyajit Boolell, dans l’affaire Sun Tan. «Pendant plus d’une semaine, Satyajit a dû se coucher tout habillé pour parer à toute éventualité», nous dit un de ses proches. En tout cas, les arrestations et perquisitions d’autres personnes liées à l’affaire de cuivre ne sont pas pour donner le sommeil à l’ex-CEO de MT.
 

Le Head of Sourcing and Supply Chain à MT interrogé «under warning»

<p style="text-align:center"><img alt="" height="266" src="/sites/lexpress/files/images/cuivre_1.jpg" width="500" /></p>

<p>Hier mercredi, le <em>Head of Sourcing and Supply Chain</em> à MT a été entendu hier under warning. L&rsquo;interrogatoire consiste à faire la lumière sur les diverses étapes de l&rsquo;appel d&rsquo;offres qui avait été lancé. Les enquêteurs ont voulu savoir comment se déroulait le contrôle au store et aussi comment sont notées les entrées et sorties des câbles embarqués sur les camions. Les images des caméras de surveillance devraient être un élément crucial pour faire avancer l&rsquo;enquête sur les transactions, qui ont lieu dans ce département de MT. Reste à savoir si les images seront encore disponibles ou si elles ont été effacées.</p>

<p>Toujours dans le cadre de cette enquête, Rakesh Persand, directeur de la compagnie <em>Tradeway International Ltd</em>, a recouvré la liberté conditionnelle. Il a fourni deux cautions de Rs 150 000 et de Rs 50 000. Il avait été arrêté dans le cadre de l&rsquo;enquête sur la saisie de 22 tonnes de cuivre d&rsquo;une valeur de Rs 18 millions, le 10 avril.</p>

<p>De son côté, France Santharum, le <em>Principal Officer</em><em> Supply Chain</em>, qui avait été arrêté par la <em>Special Striking Team</em>, a comparu, hier, devant le tribunal de Port-Louis dans une affaire de &laquo;<em>conspiracy</em>&raquo;. Il a obtenu la liberté provisoire contre paiement d&rsquo;une caution de Rs 200 000. Il était représenté par son avocate, Mᵉ Lovena Sowkee. Il devra revenir pour donner d&rsquo;autres<em> statements</em> car l&rsquo;enquête n&rsquo;est pas encore terminée</p>