Lors de la conférence de presse du Mouvement socialiste militant, hier, Bobby Hurreeram a longuement salué la performance de Maneesh Gobin dans la Private Notice Question (PNQ) de mardi dernier. Avant lui, Fazila Jeewa-Daureeawoo avait fait ressortir les manquements notés par le gouvernement dans le rapport du département d’État des États-Unis sur les droits humains. Quant à Avinash Teeluck, il est revenu sur la question du financement des partis politiques dans le but de critiquer l’opposition. 

Dès le début de son discours, Bobby Hurreeram a salué la prestation de son collègue l’Attorney General, mardi dernier. Selon lui, Maneesh Gobin a été en confiance, a maîtrisé son dossier et a répondu du tac au tac aux interpellations de Xavier-Luc Duval. «Inn gagn tou détay, dat, ler, ki finn fer, ki pa finn fer», a affirmé Bobby Hurreeram. Pour rappel, la question sur la responsabilité ministérielle dans l’octroi d’un bail a été refusée par le speaker. Quant à la partie de la question sur la fête de septembre 2020, l’Attorney General a dit qu’il y a une enquête en cours et qu’il ne pourra pas répondre. 

Toujours est-il que pour Bobby Hurreeram, la PNQ était «fizet» et il dit avoir remarqué que Xavier-Luc Duval ne bénéficie pas du soutien de l’opposition dans son ensemble. Par la suite, le ministre des Infrastructures nationales est revenu sur l’ère où Kailash Purryag était speaker et, dans la foulée, a attaqué le Mouvement militant mauricien. 

Fazila Jeewa-Daureeawoo a commenté le rapport du département d’État des États-Unis sur les droits humains. La ministre de la Sécurité sociale a fait ressortir que le document reconnaît plusieurs points positifs de Maurice, à l’instar du respect de la Cour par le gouvernement. Pour rappel, il y a quelque temps, le Premier ministre avait estimé qu’un jugement était «bancal» et avait remis en doute la compétence d’une magistrate lors d’une réunion religieuse. 

«Mais le rapport fait aussi état d’autres points vagues», a tenu à préciser Fazila Jeewa-Daureeawoo. Par exemple, les cas de corruption. «S’il y avait des détails, cela aurait aidé le gouvernement.» Quant à Avinash Teeluck, il est revenu sur le financement des partis politiques et la réponse du Premier ministre sur cette question, mardi dernier. Cela a été principalement l’occasion pour lui d’égratigner l’opposition en revenant sur les coffresforts, entre autres.