Publicité

Camion encastré à Tranquebar: Des vérins installés pour soutenir la maison

1 février 2020, 14:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Camion encastré à Tranquebar: Des vérins installés pour soutenir la maison

«Anne, ma soeur Anne. Ne vois- tu rien venir ?» C’est le sentiment que doit animer la famille Attiave. Depuis le 14 janvier, le chauffeur d’un camion, qui transportait de la terre, a perdu le contrôle de son véhicule qui a traversé le mur d’enceinte de leur maison, sise à Tranquebar, pour atterrir sous la véranda. Plus de deux semaines après l’accident, Jean Yvon et Marie Josée Attiave attendent que le camion soit enlevé de leur véranda.

Ils en ont assez de cette longue attente. Joint au téléphone hier, l’homme de 76 ans semble abattu. Il ne sait plus si le camion sera enlevé ou pas. «Mo pa konn narien. Mo pa konn narien», ne cesse-t-il de répéter. Et d’ajouter, «In met zis verin solid pu siport lakaz. Pa gagn drwa lev camion sans ki lasirans dir.» En effet, c’est ce que confirme Osman Mahomed, député du Parti travailliste de la circonscription no 2 (Port-Louis Sud/Port-Louis Centre). «Inn met ban sipor. Bisin fer travo permanan laba.» Selon lui, la situation est dangereuse et il faudrait agir rapidement. «Les ingénieurs de la compagnie d’assurance ont déjà fait un constat et remis un devis pour les travaux.» Il déplore la lenteur administrative de New India Assurance  «ki pe rise pouse pu aprouv sa».

Selon le député rouge, le contracteur  n’a toujours pas reçu le feu vert de la compagnie d’assurance pour entreprendre les travaux. «Je lui ai dit de lancer un ultimatum à la compagnie d’assurance car deux colonnes sur trois ont été endommagées. Pa pe tenir lor narien.» Il explique qu’une méthodologie des travaux a déjà été élaborée pour enlever le camion sans endommager davantage la structure. «Mais la méthodologie a un coût.» Ce retard engendre, selon lui, plusieurs répercussions. D’une part, la famille Attiave reste dans l’incertitude sur son bien immobilier et, de l’autre, l’obstruction par le camion crée beaucoup d’inconvénients pour les usagers de la route.

Le 18 janvier, Marie Josée Attiave avait confié dans les colonnes de l’express, que les responsables de l’accident avaient donné la garantie à la famille Attiave qu’ils allaient encourir tous les frais pour les réparations de son domicile. Elle avait aussi dit espérer que pour ses 73 ans en mars, tout serait redevenu à l’état normal. L’express s’est tourné vers la New India Assurance pour des éclaircissements sur la situation. Mais la personne en charge du dossier est restée injoignable toute la journée.