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Marche pour le climat: «Planet pé sofé ! Zénés pe lévé !»

16 mars 2019, 19:36

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Marche pour le climat: «Planet pé sofé ! Zénés pe lévé !»

Ils ne resteront plus tranquilles. Plusieurs jeunes sont descendus dans les rues de la capitale, hier, munis de leurs banderoles et pancartes. Ils ont répondu à l’appel de Greta Thunberg, une jeune activiste suédoise qui milite pour le climat. Cette marche s’inscrit dans le cadre d’un effort mondial de lutte contre le changement climatique par des jeunes, partagé sur les réseaux sociaux avec l hashtag #ClimateStrike. C’est ainsi que les membres de la branche mauricienne du groupe Fridays For Future ont invité les Mauriciens à les rejoindre au Jardin de la Compagnie, hier.

Durant cette marche, les jeunes se font fait entendre à travers des slogans, «Planet pé sofé! Zénés pé lévé!»Les participants se sont ensuite regroupés pour formuler des demandes et signer une pétition qui sera envoyée au gouvernement.

Shaama Sandooyea, étudiante à l’université de Maurice et l’une des initiatrices de cette marche, souligne qu’elle espère que le gouvernement prendra en considération les demandes formulées et prendra les actions nécessaires pour protéger le climat. La jeune femme soutient qu’il est temps pour les Mauriciens de prendre conscience qu’en tant que petit État insulaire, Maurice est beaucoup plus vulnérable aux effets du changement climatique. «Il faut que chaque Mauricien amène sa contribution afin que les choses bougent

Victoria Desvaux, membre du groupe Fridays For Future, explique que les jeunes se sentent obligés d’agir parce que les conséquences du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité sont trop dangereuses pour attendre, comme les générations précédentes, que les décideurs politiques agissent. C’est ainsi qu’elle et ses amis, des étudiants, collégiens et lycéens, se sont intéressés au mouvement de Greta Thunberg.

La jeune fille explique qu’il faut prendre des mesures maintenant car, selon les scientifiques, il ne reste plus que quelques années pour agir afin de ne pas dépasser les limites planétaires. «Les solutions existent. Par exemple des techniques agricultures simples et saines qui permettraient de capturer plus de carbone dans nos sols. Il faut qu’on se serre les coudes pour notre avenir dans la vie de tous les jours et non que le 15 mars», ajoute-t-elle.