Les défis auxquels est confrontée l’industrie touristique sont nombreux. L’un des plus importants : le changement climatique. Ce qui fait dire au Premier ministre, Pravind Jugnauth, que «la quête d’un tourisme durable n’est désormais plus un choix mais une nécessité».

Pravind Jugnauth intervenait ce mercredi 23 mai lors d’une conférence sur la numérisation et le tourisme durable. Il rappelle que le changement climatique force les hôteliers à changer leur façon d’opérer. D’ailleurs, fait-il ressortir, «plus de 50 hôtels se sont engagés volontairement dans la protection de l’environnement».

Reste que ce n’est pas que l’affaire des hôteliers mais de tous, opérateurs économiques et population, insiste le Premier ministre. De son côté, «le gouvernement met tout en oeuvre pour que Maurice soit un pays écologique». Et c’est l’une des raisons pour lesquelles les conditions des permis Environmental Impact Assessment (EIA) octroyés aux hôteliers, entre autres, seront scrupuleusement «monitored», souligne le chef du gouvernement. «Nous veillerons de près que les conditions des permis EIA soient respectées.»

De rappeler que les îles sont beaucoup plus vulnérables aux effets du changement climatique en raison de la fragilité de leur écosystème. «C’est pourquoi l’impact du changement climatique sur le secteur touristique est plus prononcé.»

Selon Pravind Jugnauth, «nous sommes au seuil d’une nouvelle ère». Le partenariat entre les secteurs public et privé sera renforcé, dit-il. D’autant que «la numérisation du tourisme dans le monde est vecteur d’opportunités. Les opérateurs n’ont d’autre choix que de transformer le tourisme en une industrie durable».