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Navin Ramgoolam: «Il nous faut passer la main aux jeunes»

26 février 2018, 08:59

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Navin Ramgoolam: «Il nous faut passer la main aux jeunes»

«En 2014, j’avais décidé d’arrêter la politique. Mais par la suite ils m’ont arrêté…» Confidence du leader du PTr. Qui fait comprendre que ses fonctions, il ne compte pas les garder éternellement. «Nou bizin pas la bar lézot», martèle Navin Ramgoolam. Il intervenait hier, dimanche 25 février, lors du congrès-anniversaire du PTr, à l’auditorium Octave Wiehe, à Réduit. 

La cuisante défaite électorale aura servi de leçon, fait comprendre Navin Ramgoolam. Désormais, les Rouges prônent une politique de rupture. «Rupture veut dire rompre avec le système. Nous avons travaillé au sein de ce système.» Avec les résultats que l’on sait.

Ainsi, le PTr, insiste Navin Ramgoolam, compte revenir à son principe de base, qui est de défendre les «ti-dimounn». Il faut plus de justice sociale et une meilleure répartition de la richesse. «Fodé tou Morisien so lavi vinn méyer.»

Cette rupture, elle commencera d’abord au sein du parti. Raison pour laquelle la constitution du PTr sera revue. «Satish Faugoo travaille dessus avec une équipe.» Mais pas que.  

«PTr nou rasinn bien profon»

Sept comités, explique Navin Ramgoolam ont été institués, dont l’un planche sur les amendements à apporter à la Constitution du pays. Parmi les changements proposés : l’abolition du poste de vice-président de la République. Aussi, «les nominations seront sujettes à l’approbation du comité parlementaire», avance le leader du PTr. 

Ces amendements, poursuit-il, seront présentés à l’électorat. «Nous allons recommencer à organiser nos congrès dans les 20 circonscriptions du pays. Nous serons à l’écoute du peuple», promet Navin Ramgoolam.

Il y aura également un vent de changement au sein des nominations, notamment des ministres. «Nous avons besoin d’une équipe où il y aura des nouveaux et aussi des gens d’expérience.» D’ailleurs, pour étayer cette nouvelle philosophie, Navin Ramgoolam prend pour exemple le fait que lors du congrès-anniversaire, trois jeunes ont pris la parole. Il s’agit de Nicolas Frichot, Raviraj Beechook et Rubna Daureeawoo.   

L’élection d’Arvin Boolell à la partielle à la circonscription n°18, Belle-Rose–Quatre-Bornes, affirme le leader du PTr, démontre que la roue a tourné. «PTr nou rasinn bien profon, pa pou kapav fini nou. Bizin PTr dan pouvwar. Le PTr ki lalternans.»