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Pluie de grêlons à Madagascar: trente-quatre maisons détruites à Arivonimamo

28 avril 2017, 15:01

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Pluie de grêlons à Madagascar: trente-quatre maisons détruites à Arivonimamo

La grêle a frappé fort dans le district d’Arivonimamo dans la nuit du mercredi 26 avril. Une trentaine de maisons et la totalité des cultures sont détruites.

Des voix en sanglots, au bout du fil. Des habitants du district d’Arivonimamo, complètement abattus, ont alerté, en pleine nuit, leur député, Célestine Rabe­mananjara, sur le lourd dégât de la pluie de grêlons qui a frappé ce district tout comme la majeure partie des Hautes Terres, dans la nuit de mercredi. «Ils m’ont annoncé, en pleurs au téléphone, avoir tout perdu», a-t-elle expliqué, jeudi.

Trente-quatre maisons détruites, deux cents sinistrés, et la totalité des cultures ravagées. Tel est le bilan de cette pluie de grêlons dans la  petite commune d’Ambohimandry à Arivo­nimamo. «Certaines des maisons ont vu leur toit décoller ou transpercé par les grêles, des murs se sont effondrés», ajoute la députée. La destruction des cultures a été aussi accablante pour ces paysans. «La totalité a été ravagée», apprend-t-on de la part du député.

De longue durée


Cette pluie de grêlons a été particulièrement de longue durée et épaisse à Ambohimandry. Elle a commencé à tomber vers 19 heures et ne s’est arrêtée que vers 21 heures, selon les villageois. Dans certains endroits, ces grêles avaient atteint la hauteur du genou. Hier vers midi, elles n’ont pas encore fondu.


«Lorsque les conditions sont favorables, des orages se forment. Des grêles accompagnent souvent ces orages, pendant l’intersaison, avant ou après la saison d’été. Cette pluie de grêles sera encore constatée, ce jour, (ndlr : hier), surtout sur les Hauts plateaux», explique Roger Andria­manantena, technicien au service de la Prévision météorologique à Ampan­dria­nomby.


Les fokontany de Mora­rano, Tsinjoarivo, Soavi­nandriana, de la commune sont les plus touchés par le phénomène à Arivonimamo. Les sinistrés ont cherché abri chez leurs familles ou voisins. Ceux qui ont les moyens ont commencé la réparation de leurs bâtiments endommagés. Célestine Rabe­mananjara appelle à l’aide. «Ces paysans ont besoin de semences et de nourritures pour reprendre le cours de la vie normale», lance-t-elle.

Source : L'Express de Madagascar.