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«Nous n’avons jamais donné notre accord pour être le représentant légal de Sobrinho»

7 mars 2017, 21:30

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«Nous n’avons jamais donné notre accord pour être le représentant légal de Sobrinho»

Son nom est cité dans l’affaire Àlvaro Sobrinho comme l’un des avocats mauriciens ayant traité avec le richissime homme d’affaires angolais. Approché par l’express le lundi 6 mars 2017, Me Iqbal Rajahbalee, Senior Counsel, a expliqué que son cabinet d’avocats a été consulté une première fois le 15 septembre 2016 par des «exécutifs» de l’AS African Asset Management Ltd (anciennement connu comme Alvaro Sobrinho African Asset Management Limited) pour «des renseignements sur le régime régulateur relatif à la nouvelle loi régissant le secteur»

«Nous n’avons jamais été approchés pour faire une quelconque demande auprès de la FSC pour la société d’Àlvaro Sobrinho. Et à aucun moment BLC Chambers (NdlR, qui s’appelle d’ailleurs BLC Robert & Associates depuis le 5 mai 2016) n’a donné son consentement pour figurer comme représentant légal dans le dossier d’Àlvaro Sobrinho Africa Ltd soumis à la FSC», a soutenu l’homme de loi, Managing Partner du cabinet d’avocats BLC Robert & Associates, à l’express. Il est d’avis que la FSC aurait dû demander une lettre de confirmation de chaque partie citée dans le dossier de l’homme d’affaires

Amendements au Banking Act

Par ailleurs, il confie qu’il a été conseillé ce jour-là au client d’attendre les amendements au Banking Act, (NdlR, le temps que la FSC devienne la seule institution à réguler les activités d’Investment Banking, comme annoncé dans le dernier Budget de Pravind Jugnauth). Amendements qui sont passés à l’Assemblée nationale le 26 août 2016, avant d’être officialisés le 23 septembre, avec rétroactivité au 1er juillet de la même année.

Trois jours plus tard, soit le 29 septembre 2016, la FSC a enregistré une demande d’Alvaro Sobrinho Africa Ltd pour une Investment Banking Licence. Licence qui lui a été octroyée le 25 novembre 2016. «Entre le 15 et le 29 septembre 2016, nous n’avons pas eu de contact avec le client», fait valoir Me Iqbal Rajahbalee.

L’avocat ajoute que plusieurs clients font des demandes auprès de la FSC et qu’il aurait souhaité que tous obtiennent une diligence de l’instance régulatrice comme dans le cas de l’homme d’affaires angolais. «Ce serait pas mal pour l’industrie.»