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La Bourse de Paris finit la semaine en hausse ("0,65%)

3 février 2017, 21:53

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La Bourse de Paris finit la semaine en hausse ("0,65%)

 

La Bourse de Paris a achevé la semaine en hausse vendredi ("0,65%), le marché optant pour un optimisme mesuré lors d'une séance riche en statistiques américaines.

L'indice CAC 40 a pris 31,13 points à 4.825,42 points dans un volume d'échanges modéré de 2,7 milliards d'euros. La veille, le marché parisien avait fini stable (-0,01%).

La cote parisienne a ouvert dans le vert et a continué sur cette tendance au fil de la séance.

Sur la semaine, le CAC 40 a reculé de 0,30%, cédant 0,76% depuis le début de l'année.

«Nous sommes sur un marché de transition, avec toujours un biais positif. Il n'y pas de raison objective à avoir une contraction des cours», relève auprès de l'AFP Frédéric Rozier, un conseiller de gestion de Meeschaert Gestion Privée.

«Nous rentrons dans la saison des résultats, avec pour l'instant de bonnes publications aux Etats-Unis et en Europe», explique-t-il.

En outre, précise l'analyste, «les statistiques américaines sont assez bonnes globalement».

Principale publication de la journée, les chiffres de l'emploi outre-Atlantique, toujours scrutés de près par les investisseurs, ont en effet démarré sur les chapeaux de roue en janvier pour le premier mois de la présidence Trump, avec un bond des créations d'emplois, même si le taux de chômage est très légèrement remonté.

«Dans ces conditions, le marché est assez homogène ce vendredi», précise M. Rozier.

Néanmoins, nuance-t-il, «nous restons dans une phase d'hésitation avec une forme d'incertitude à court terme», la cote parisienne peinant à retrouver le cap des 4 900 points qu'elle avait atteint courant janvier.

«Peut-être que la saison des résultats en France» qui entre dans le vif du sujet la semaine prochaine «permettra de s'affranchir de cette zone-là», estime M. Rozier.

Par ailleurs, les investisseurs continuaient d'observer les faits et gestes du président américain Donald Trump. Ce dernier devait signer ce vendredi deux décrets sonnant l'hallali de la réglementation financière élaborée après la crise financière de 2008, fidèle à sa promesse de déréguler l'économie américaine.

Du côté des statistiques, outre les chiffres de l'emploi, les Etats-Unis ont aussi publié l'activité dans les services, qui a très légèrement ralenti en janvier pour s'établir à 56,5%, se maintenant toutefois largement au-dessus de la limite de 50% délimitant la frontière entre contraction et progression de l'activité.

Les commandes industrielles en décembre ont modestement rebondi de façon proche des attentes des analystes.

En Europe, les investisseurs ont eu plusieurs chiffres à scruter, dont les ventes au détail qui ont poursuivi leur baisse en décembre dans la zone euro.

La croissance de l'activité privée est restée stable en janvier par rapport à décembre, où elle avait atteint son niveau le plus élevé depuis mai 2011.

De son côté, l'expansion de l'activité du secteur privé en France a atteint en janvier son plus haut niveau depuis cinq ans et demi, portée notamment par le secteur des services.

Du côté des valeurs, Michelin ("1,22% à 103,40 euros) a été dopé par l'annonce d'une augmentation du prix de ses pneumatiques en Europe pour répercuter la hausse des coûts des matières premières à laquelle il est confronté.

Les titres liés au secteur pétrolier ont fini bien orienté à l'image de Total ("1,41% à 47,15 euros), CGG ("1,28% à 9,53 euros), Vallourec ("0,60% à 6,54 euros) et TechnipFMC ("1,68% à 30,81 euros).

Les valeurs du secteur financier ont également fini en hausse, comme Axa ("1,82% à 23,16 euros), BNP Paribas ("1,46% à 61,14 euros), Société Générale ("0,42% à 45,87 euros) et Crédit Agricole (+1,03% à 12,28 euros).

A l'inverse, Air France-KLM a cédé 1,78% à 4,86 euros, pénalisé par un abaissement de sa recommandation à "réduire" contre "neutre" auparavant par Oddo et Cie