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Affaire Dufry: Bizlall critique la nomination de Simo Carevic

19 mars 2015, 19:28

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Affaire Dufry: Bizlall critique la nomination de Simo Carevic

Il n’est pas possible d’occuper à la fois le poste de CEO de la Mauritius Duty Free Paradise (MDFP) et être le représentant du principal fournisseur de la compagnie, Dufry. Jack Bizlall, le négociateur de la Federation of Progressive Unions, a,dans ce contexte, vivement critiqué la nomination de Simo Carevic. Il animait un point de presse, ce jeudi 19 mars, au siège de la Fédération des travailleurs unis (FTU).

 

Jack Bizlall est revenu sur les points saillants de l’affaire Dufry durant son intervention, déplorant, par exemple, le fait que l’homme d’affaires Rakesh Gooljaury ne soit pas inquiété, mais aussi l’arrestation de l’avoué de Nandanee Soornack, Pazhany Thandrayen. Celle arrestation est anticonstitutionnelle, estime le syndicaliste. La dame en rouge a également fait les frais de l’ire de Jack Bizlall.

 

Menace de grève

 

Le syndicaliste est également revenu sur une augmentation salariale que les employés de la Mauritius Duty Free Paradise (MDFP) auraient dû toucher depuis le 1er juillet 2013. Jack Bizlall soutient qu’un Collective Agreement en ce sens a été finalisé à 95 %, et qu’il ne restait que quelques détails à régler. La FPU a écrit au ministre du travail Soodesh Callichurn pour solliciter une rencontre avec lui. Si les employés de la MDFP n’obtiennent toujours pas satisfaction, une grève est envisageable, prévient le négociateur.

 

Manque de discernement pour les nominations

 

Par ailleurs, Jack Bizlall a profité de cette conférence de presse pour dresser un bilan des actions du gouvernement depuis son arrivée au pouvoir. Selon lui, celles-ci ont beau avoir été percutantes, les nouveaux dirigeants manqueraient de discernement en ce qui concerne les nominations à la tête des corps paraétatiques.

 

Le négociateur est également revenu sur la démission de Megh Pillay de la State Trading Corporation. Alors que ce dernier avait évoqué des «raisons personnelles», Jack Bizlall, lui, croit savoir que c’est à cause «d’un problème personnel avec un ministre» qu’il serait parti. «Je n’ai jamais entendu de tam-tam à son sujet. Il ne fallait pas le laisser partir.»