Publicité

Terres de l’Etat: 1 150 arpents octroyés aux proches de l’ancien régime, selon Soodhun

22 janvier 2015, 14:32

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Terres de l’Etat: 1 150 arpents octroyés aux proches de l’ancien régime, selon Soodhun

C’est un Showkutally Soodhun très amical envers les journalistes qui est apparu devant la presse, ce jeudi 22 janvier. Le ministre des Terres et du logement s’est appesanti sur les terres de l’Etat octroyées aux proches de l’ancien régime.

 

Pas moins de 1 150 arpents ont été distribués durant le règne de Navin Ramgoolam, a-t-il confié. Showkutally Soodhun a annoncé qu’une étude a été lancée afin d’identifier les vices de procédures lors de l’allocation de ces terres, tout en ajoutant que dans de nombreux cas, les règlements n’ont pas été respectés.

 

40 dossiers soumis au State Law Office

 

Parmi les cas évoqués par le ministre, celui du restaurant du pandit Sungkur à Trou-aux-Biches. Showkutally Soodhun n’a pas manqué de rappeler à ce dernier qu’il a jusqu’au 24 janvier pour évacuer les lieux. Toutefois, le gouvernement pourrait «lui accorder quelques jours» s’il fait preuve de «bonne volonté», a-t-il ajouté.

 

Le cas de la route fermée devant l’hôtel Tarisa Resort, à Mont-Choisy, figure également parmi les priorités du ministère. Cette semaine, un huissier a servi une lettre aux responsables de l’établissement, les informant que la route en question sera rouverte, a expliqué le ministre.

 

A écouter - Showkutally Soodhun : «La route de Tarisa Resort rouverte»

Celui-ci a également fait état de terrains à Balaclava distribués à des «agents notoires du PTr». Le ministère des Terres a fait parvenir 40 dossiers jugés suspects au State Law Office pour obtenir des conseils quant à la marche à suivre dans ces cas. «S’il y a de grosses maldonnes, nous référerons ces cas au CCID», a prévenu Showkutally Soodhun. Il a précisé que bon nombre des terrains en question sont «pieds dans l’eau».

 

Les baux octroyés par le précédent gouvernement sont aussi passés au peigne fin. D’après le ministre, un certain nombre de bénéficiaires de ces baux n’ont toujours pas développé les terrains, ce qui équivaut à une violation de contrat.