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Transport: une rencontre de deux heures avec le PM mais toujours pas d’accord

14 octobre 2014, 17:51

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Transport: une rencontre de deux heures avec le PM mais toujours pas d’accord
Obtiendront-ils une hausse salariale comme demandé ? Rien n’est moins sûr. Des membres de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW) ont rencontré le Premier ministre ainsi que les ministres du Travail et des Infrastructures publiques, ce mardi 14 octobre, à propos des revendications salariales des employés du secteur du transport. Les négociations portaient également sur les conditions de travail. Une rencontre d’au moins deux heures, mais au bout de laquelle un accord sur cette hausse salariale n’a pas été trouvé. 
 
«Il y a eu des progrès sur un certain nombre de points, notamment en ce qui concerne les congés et sick leave», a commenté Ashok Subron, animateur de l’UBIW à l’issue de la réunion de cet après-midi. Mais, dit-il, «nous ne sommes pas encore parvenus à un accord sur la grille salariale. Le gouvernement doit la proclamer.» Les syndicalistes demandent, en effet, à ce que les recommandations du National Remuneration Board soient entérinées par le ministère du Travail.
 
 
> Ashok Subron commentant la réunion tenue au PMO ce mardi 14 octobre.
 
Quant à Navin Ramgoolam, il a déclaré que la rencontre a été «très positive. Il est clair que des deux côtés, il y a une volonté de trouver une solution. Des progrès ont été faits». Toutefois, dit-il, «on n’est pas tombé d’accord sur tout, il y a des choses à voir».
 
Les conditions de travail, précise-t-il, seront «amenées devant le Cabinet» et des conseils supplémentaires seront recherchés auprès du State Law Office. «C’est une preuve que le gouvernement est du côté des travailleurs», affirme le Premier ministre.
 
>  "Il y a eu des progrès", souligne le Premier ministre.
 
Les négociations devraient se poursuivre la semaine prochaine.
 
Pour rappel, cette rencontre avait été fixée vendredi dernier alors que le syndicat avait prévu de déclencher une grève dans le transport en commun le samedi 11 octobre. L’UBIW avait alors décidé de différer le mot d’ordre, tout en se réservant le droit de déclencher une grève en cas de rupture des négociations. «La grève est suspendue, mais la mobilisation continue», avait indiqué Ashok Subron.