Ils ne comptent pas baisser les bras. Les employés du secteur du transport, qui s’étaient prononcés à une grande majorité en faveur d’une action syndicale afin de contraindre le ministère du Travail à entériner les recommandations du National Remuneration Board, passent maintenant à la vitesse supérieure. Ils seront en grève le samedi 11 octobre.

«Il s’agit d’une grève d’avertissement», a lancé Ashok Subron, animateur de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW), ce mercredi 8 octobre, à l’issue d’une rencontre entre les délégués à Port-Louis. Le syndicat souhaite rencontrer le Premier ministre d’ici samedi. Une lettre sera envoyée en ce sens à Navin Ramgoolam ainsi qu’à Paul Bérenger. «Nous leur lançons un appel pour ouvrir la voie au dialogue et non à la répression», indique Ashok Subron. Et d’ajouter:«Si on parvient à un accord répondant à nos attentes, la décision qui s’impose sera prise avant samedi.»

Mais, au cas où aucune solution n’est trouvée, les membres de l’UBIW se «réservent le droit moral» de déclencher une autre grève après les examens de fin d’année, soit après le 28 novembre. «Nou anvi ecart sa de options la me nou pe montre se ki nou kapav fer», précise le syndicaliste.