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Pravind Jugnauth: «Oun guet so carte d’identité? Ancien!»

26 novembre 2014, 10:12

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Pravind Jugnauth: «Oun guet so carte d’identité? Ancien!»

«Il proclamait haut et fort qu’il était temps pour le changement. Vous avez vu lors du Nomination Day, il n’avait même pas sa carte ! Alors que Rao Ramah, le Project Director de la Mauritius ID Card, avançait qu’il avait fait sa nouvelle carte d’identité», s’est insurgé Pravind Jugnauth.

 

Le leader du MSM, qui intervenait lors d’un congrès de l’alliance Lepep hier, mardi 25 novembre, à Rivière-des-Anguilles s’est attardé sur la polémique qu’a soulevée Navin Ramgoolam en utilisant sa vieille carte d’identité lors du Nomination Day lundi. Mais, a ajouté Pravind Jugnauth, «le peuple ira au tribunal le 10 décembre et le jugement sera rendu le 11 décembre».

 

Egalement présent lors du meeting, sir Anerood Jugnauth a avancé qu’il ne fait aucun doute que le n° 13 (Rivière-des-Anguilles–Souillac) a «viré mam». Néanmoins, ce n’est pas pour autant que l’alliance Lepep va relâcher ses efforts. D’autant qu’un score serré est envisageable.

 

«Il se pourrait que si aucun parti n’arrive à avoir une majorité, personne ne pourra prendre les commandes du gouvernement. Nous serons alors contraints de refaire des élections générales. Je ne pense pas que les Mauriciens veulent cela», a fait ressortir SAJ. Il a expliqué que les Mauriciens se retrouvent à la croisée des chemins. Ils n’ont que deux options: soit ils continuent à emprunter la route de Navin Ramgoolam, soit ils décident d’opter pour le changement en choisissant l’alliance Lepep.

 

L’alliance de l’opposition a aussi saisi l’opportunité pour témoigner son soutien aux grévistes de l’industrie sucrière. «Je félicite et encourage les grévistes de l’industrie sucrière. Nou pou touzour deryer zot», a fait ressortir l’ancien ministre des Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo. Et pour démontrer que ce n’était pas des paroles en l’air, il a proposé que les usines sucrières donnent à chaque travailleur un lopin de terre quand ils prendront leur retraite. «J’espère que le secteur sucrier ne fera pas des siennes. Parce qu’en tant que ministre des Finances, j’aurai le droit d’intervenir. Ceci n’est pas une menace», a souligné l’ancien Grand argentier.