Qui aurait pu penser que les Espagnols de Vicente Del Bosque (tenants du titre) ou encore les Anglais de Roy Hodgson (candidats au titre) allaient mordre la poussière au stade des huitièmes de finale de l’Euro 2016 ? Impensable me diriez-vous ! Et pourtant… 

Pour l’Espagne, la joute face aux Italiens était, certes, beaucoup plus difficile. L’Europe entière attendait cette rencontre au sommet entre deux grandes nations du football européen. Les Espagnols partaient légèrement favoris avec leurs atouts offensifs (avec une pléiade de stars à faire pâlir plus d’un). Mais, ils n’ont, cependant, rien pu faire face à l’armada italienne, aussi impressionnante depuis le début de cette compétition.

De son côté, l’Angleterre semblait vraiment en mesure, cette année, de jouer un rôle prépondérant dans ce tournoi. Les Three Lions croyaient dur comme fer qu’ils allaient rejoindre les Bleus en quart de finale. Le sort en a décidé autrement face à des Islandais courageux quoique inexpérimentés dans ce genre d’événement. 

Des déroutes surprenantes pour deux pays qui, pourtant, possèdent les championnats les plus prisés d’Europe. L’Espagne et l’Angleterre doivent désormais se remettre en question. D’ailleurs, Roy Hodgson a déjà soumis sa démission alors que Vicente Del Bosque attend toujours sa rencontre avec sa fédération pour finaliser son départ.

Comment cependant ne pas souligner la belle performance de l’Islande qui a marqué de son empreinte cette compétition. C’est sans doute la plus grosse surprise de cet Euro car personne ne pensait que l’Islande se qualifierait pour un grand tournoi et encore moins qu’elle irait aussi loin. Cette petite équipe que personne n’attendait à l’Euro est, en effet, armée d’une confiance inébranlable, d’un esprit d’équipe impressionnante. Elle peut encore faire des ravages et la France, son prochain adversaire, est prévenue. 

Nous avons donc entamé, depuis jeudi soir, les quarts de finale. Le Portugal affrontait la Pologne, la Belgique en découdra ce soir face au Pays de Galles, l’Allemagne croisera le fer avec l’Italie ce samedi alors que le pays hôte sera opposé à l’Islande dimanche. Et là, d’autres déroutes et surprises sont à prévoir (à lire en pages 4 à 10). 

Ouvrons ici une parenthèse pour lancer le tournoi de tennis de Wimbledon (troisième grande cuvée de la saison qui a démarré cette semaine et où Novak Djokovic tentera de battre en nouveau record…) et le Tour de France de cyclisme (grand classique dont le départ sera donné ce samedi).