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Xavier Luc Duval : « La mise en œuvre de 60 % des mesures budgétaires déjà enclenchée »

19 décembre 2011, 00:00

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Xavier Luc Duval : « La mise en œuvre de 60 % des mesures budgétaires déjà enclenchée »

Xavier Duval dresse un bilan extrêmement positif de ses quatre mois passés à la tête du ministère des Finances et du Développement économique. Il estime que le regain de confiance dans l’économie a permis un rattrapage in extremis au niveau de l’investissement.

Le ministre des Finances et du Développement économique a commenté, lors d’une conférence de presse, ce lundi 19 décembre, la situation économique en général ainsi que le bilan de son ministère depuis sa nomination à la tête des finances de l’Etat. Il assure que la mise en application de 60 % des mesures budgétaires annoncées lors de la présentation de son premier budget en novembre dernier a déjà commencé.

« Pour l’année 2011, 40 % seulement des mesures ont été mises en pratique. C’est un renversement complet de situation en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures budgétaires. Nous sommes déjà en avance sur le calendrier établi », fait ressortir le Grand argentier.

En ce qu’il s’agit de l’investissement, Xavier Duval assure que les chiffres sont plus positifs en cette fin d’année. Si les investissements étrangers ont stagné à 3,7 milliards au cours des six premiers mois de l’année, le ministre des Finances se réjouit qu’une reprise ait été notée depuis le mois de juin pour atteindre les 7,3 milliards en septembre. Xavier Duval se dit confiant que la barre des Rs 10 milliards sera atteinte d’ici à la fin de décembre.

Il soutient que l’économie mauricienne finit l’année « plutôt bien » avec des indicateurs économiques encourageants. Seul point noir pour cette année 2011 : une décroissance de 2 % pour le secteur de la construction. Le ministre des Finances se veut rassurant en postulant qu’on ne peut s’attendre à ce que ce secteur présente une croissance permanente.


Xavier Duval s’inquiète toutefois de la situation économique sur le plan international. Il affirme qu’il existe des grands risques pour un « remake » de la grande dépression mondiale des années 1930.

« Ce qui est nettement plus inquiétant qu’un remake de l’alliance de 2000 », précise le N° 3 du gouvernement de Navin Ramgoolam.