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Von Mally, leader du Mouvement Rodriguais: «Tout peut encore se passer»

8 janvier 2009, 01:00

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Von Mally, leader du Mouvement Rodriguais: «Tout peut encore se passer»

Nicolas Von Mally, estime que c’est Johnson Roussety qui a dû se plier aux exigences des autres membres élus de son parti et a ainsi été contraint de présenter ses excuses.

 «Tout peut encore se passer», soutient Nicolas Von Mally, leader du Mouvement Rodriguais (MR). Il explique que les discussions sont toujours en cours au sein de son parti quant au sort qui sera réservé au chef-commissaire de l’Assemblée régionale rodriguaise et membre du MR.

Il estime que ce n’est pas le chef-commissaire qui a rallié les autres élus du MR à sa cause. Au contraire, affirme-t-il, ce sont ces élus qui ont contraint Johnson Roussety à présenter des excuses à la direction du parti, suite à son walk-out à la réunion du 7 janvier.

Après les déclarations de Johnson Roussety, à l’effet qu’il resterait chef-commissaire, c’est au tour de Nicolas Von Mally de laisser entrevoir sa position. «De par les concessions faites par Johnson Roussety, la situation peut encore évoluer. Mais je ne dirais davantage qu’à la fin de l’ultimatum», fait-il ressortir.

L’ultimatum en question a trait au fait que la direction du MR a demandé à Johnson Roussety de rendre le dossier de l’eau à Louis-Ange Perrine le 9 décembre à 10h. A défaut de quoi, il sera expulsé du parti et une motion de blâme sera déposée contre lui en tant que chef-commissaire.

Entre-temps, obtenant le soutien des élus du MR, Johnson Roussety a écrit une lettre, signée collectivement, où il est demandé au parti de ne pas l’expulser. Après avoir reçu cette lettre, Nicolas Von Mally a eu une session de travail avec les élus-membres de son parti.

On n’en saura pas plus avant la conférence de presse du MR, prévue pour le 9 janvier à 13h30. Mais le fait même que Nicolas Von Mally ait utilisé le terme de «concessions faites par Johnson Roussety» laisse plutôt présager une issue favorable au conflit qui oppose les deux hommes.
 

 

N.E.