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Viol fictif : Marie Lindley Savriacooty fait faux bond à la justice

5 juillet 2013, 14:06

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Viol fictif : Marie Lindley Savriacooty fait faux bond à la justice
La sauvagerie avec laquelle elle disait avoir été abusée a choqué la population il y a tout juste sept ans de cela. Son récit était toutefois monté de toutes pièces, selon le Central CID. Hier, en Cour intermédiaire, Marie Lindley Savriacooty, a, une fois de plus, joué à l’abonnée absente à l’appel de son procès.
 
Cette affaire avait secoué le pays il y a près de sept ans, le 27 juin 2006. Marie Lindley Savriacooty avait été retrouvée par une équipe de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) dans un champ de cannes à Fuel. Dans sa déposition, elle avait allégué avoir été enlevée à Rose-Hill et violée par trois hommes. Elle avait également déclaré avoir été sexuellement agressée avec un morceau de canne à sucre. 
 
Toutefois, une enquête instituée dans le sillage d’une autre allégation de viol à Rose-Belle a démontré qu’elle avait tout inventé car l’un des hommes qu’elle accusait disposait d’un alibi concret. Ce dernier était au travail au moment des faits.
 
Hier, jeudi 4 juillet, l’habitante de la rue Bazar, Mahébourg, a encore joué à «l’invisible», ne s’étant pas manifestée à l’appel de son procès. Selon son nouvel homme de loi, Me Assad Peeroo, elle serait hospitalisée depuis plusieurs semaines et ne serait pas en mesure de se déplacer. Au premier jour du procès soit le 5 mars, elle avait également fait état de sa santé défaillante pour expliquer son absence en cour. 
 
Selon nos renseignements, c’est à travers un autre représentant que Marie Lindley Savriacooty a attesté de sa souffrance sans pour autant présenter un certificat médical au magistrat Azam Neerooa. Accusée d’«effecting publics mischief», devra de nouveau comparaître en cour le 7 novembre 2013.