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Vicky, fleuriste, voit la vie en rose
10 février 2014, 20:59
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Vicky, fleuriste, voit la vie en rose
Comment les fleuristes préparent-ils la fête des amoureux? Rencontre avec Vicky Mahadewa, qui compte vendre 3 000 roses rouges le 14 février.
Sans lui, votre Saint-Valentin serait ratée. «On s’attend à travailler plus le 14 février… si le soleil est au rendez-vous», nous accueille, affable, Vicky Mahadewa, propriétaire du magasin Fleuriste Stapelle situé à la rue Bourbon, à Port-Louis. La pluie abîme en effet les fleurs. Tout n’est donc pas gagné d’avance pour ce fleuriste, âgé de 44 ans et habitant à Petit-Verger, Saint-Pierre.
Toute sa vie dans le business des fleurs
Avant la Saint-Valentin, les employés de Fleuriste Stapelle préparent des bouquets. Les roses rouges sont les seules fleurs que les clients achètent pour leur bien-aimé(e) en ce jour spécial. C’est ce que précise notre interlocuteur, qui a passé toute sa vie dans le business des fleurs, après avoir pris la relève de son père et de son grand-père. Mais, ces roses rouges sont parfois relevées de gypsophiles appelées « million stars » en anglais.
Un bouquet plus sobre peut également faire plaisir.
Trois ou quatre paires de bras supplémentaires
En temps normal, les employés de Fleuriste Stapelle sont au nombre de cinq. Pour la Saint-Valentin, le propriétaire prévoit d’y adjoindre trois ou quatre paires de bras.Quant aux clients, Vicky Mahadewa souligne que ce sont surtout les jeunes qui achètent des fleurs. La clientèle, d’après lui, arrivera à partir de 7 heures le 14 février. «Li ale tout lazourne», précise l’entrepreneur.
Vicky Mahadewa, 44 ans, est fleuriste, comme l’étaient son père et son grand-père.
Dix fois plus de roses rouges
Afin de satisfaire les nombreux clients, Vicky Mahadewa multiplie par dix le nombre de roses rouges vendues le jour ou la veille de la Saint-Valentin. D’habitude, il en met sur le marché 300 ou 400 au coût de Rs 20 l’unité. Le 14 février, il compte en vendre 3 000 à Rs 35 ou Rs 40 chacune. Le fleuriste sait bien que l’après-midi, il devra casser les prix en vue d’écouler son stock.
Cela dit, il arrive que des roses rouges trouvent preneurs le 15 février. Qui les achète? «Enn kikenn ki ena de madam ou swa de bolom», fait comprendre cet homme d’expérience.
L’atelier de fabrication de Fleuriste Stapelle situé juste derrière le magasin à la rue Bourbon.
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