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Vaccination: chasse au cancer du col de l’utérus

14 mai 2013, 09:15

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Vaccination: chasse au cancer du col de l’utérus

La Grande île bénéficiera du vaccin Cervarix contre le cancer du col de l’utérus. Ce fléau mortel affecte 25 % des femmes atteintes du cancer à Madagascar.

 

La lutte contre le cancer du col de l’utérus s’avère sérieuse. Un partenariat entre la société pharmaceutique globale GlaxoSmithKline (GSK) et Global alliance for vaccines and immunisation (Gavi) a conclu l’introduction du vaccin Cervarix, contre le cancer du col de l’utérus dont bénéficiera le pays.

 

Le vaccin est attendu en 2014 et les jeunes filles de 9 à 12 ans, sans contact sexuel, seront immunisées. Pour une première démonstration, deux districts dont celui de Soavinandriana et de Toamasina I en auront la primeur, étant donné qu’ils disposent des chaînes de froid adéquates, selon le service de la vaccination. Les personnels médicaux qualifiés collaboreront, surtout, avec les établissements scolaires pour atteindre leurs cibles. «Le vaccin Cervarix se fera par injection sur la zone de deltoïdienne, c’est-à-dire près de l’épaule, comme le vaccin antitétanique. Une jeune fille devra effectuer deux injections en l’espace d’un mois», explique un responsable auprès du service de la vaccination.

 

Selon ce responsable, l’expansion de ce vaccin dans l’ensemble du pays dépendra de ses résultats dans les deux districts, mais surtout des moyens matériels et financiers de l’État.

 

Le vaccin met les jeunes filles à l’abri du cancer du col de l’utérus. Toutefois, des effets indésirables ont été soulevés, comme le communique la société fournisseur. «Lors d’essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquents après la vaccination par Cervarix étaient des réactions au point d’injection (telles que des douleurs, des rougeurs, des gonflements), des maux de tête, des douleurs musculaires et de la fatigue», a mis en exergue le communiqué.

 

Quoi qu’il en soit, pour une première, la prévention constitue la principale stratégie adoptée par le ministère de la Santé publique pour pallier le manque de spécialistes et de moyens pour soigner le cancer. En effet, le cancer du col de l’utérus affecte 25 % des femmes atteintes du cancer à Madagascar, selon la direction de la lutte contre les maladies non-transmissibles. Pourtant la population ne dispose que de huit spécialistes en oncologie, dont l’un partira à la retraite cette année.