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UoM : Rughooputh veut redéfinir le rôle du Pro Vice Chancellor et d’autres directeurs

25 juillet 2012, 00:00

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UoM : Rughooputh veut redéfinir le rôle du Pro Vice Chancellor et d’autres directeurs

L’appel à candidatures pour les postes de Pro Vice-Chancellor et de directeur des ressources humaines ont été gelés par le Vice Chancellor, Ramesh Rughooputh. Ce dernier a, en effet, proposé de redéfinir le rôle de ces différents postes. Une proposition qui ne fait pas l’unanimité au sein du conseil d’administration de l’Université de Maurice.

Remous à l’Université de Maurice. Après avoir été nommé à la tête de l’Université de Maurice il y a un peu plus d’un mois, le Pr Ramesh Rughooputh semble s’être mis à dos certains membres du conseil d’administration de l’Université. Ce désaccord fait suite à une proposition du successeur de Konrad Morgan de redéfinir les postes de Pro Vice Chancellor et de directeur des ressources humaines.

Il était, en effet, prévu que l’appel à candidatures pour ces trois postes soient lancés il y a maintenant un mois et demi. C’est ainsi qu’avec beaucoup d’étonnement, les membres du conseil d’administration ont appris que l’exercice n’avait pas encore été lancé. Lors de la dernière réunion du conseil datant du jeudi 19 juillet 2012, le Pr Ramesh Rughooputh aurait ainsi expliqué que les exercices d’appels à candidatures ont été gelés car il souhaite revoir le fonctionnement de ces différents postes.

Cette proposition vient ainsi remettre en cause le plan de restructuration de Konrad Morgan qui avait clairement défini les responsabilités de ces postes. Il nous revient que le Pr Ramesh Rughooputh n’approuverait pas les provisions faites par son prédécesseur. Le vice chancelier n’a cependant pas encore fait part de ses projets au sujet de ces trois différents postes.

Le plan de restructuration de Konrad Morgan vise essentiellement à répartir de manière plus équitable le pouvoir décisionnel. L’un des buts visés par cette démarche est de réduire au minimum les possibilités de conflits d’intérêt dans la prise de décision, et, selon Konrad Morgan, cela doit passer par une décentralisation.

Sollicité pour une réaction, le Pr Ramesh Rughooputh n’a pas démenti nos informations mais n’a cependant pas voulu faire d’autres commentaires. « Amenez-moi votre source d’information à mon bureau et on en reparlera », a-t-il dit.