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Union africaine : Terrorisme, santé et développement à l’agenda

26 juillet 2010, 00:00

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Union africaine : Terrorisme, santé et développement à l’agenda

Le 15ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouvert le dimanche 25 juillet à Kampala, Ouganda, sur le thème : Maternal, Infant and Child Health and Development in Africa.

 Le Pr Bingu Wa Mutharika, Chairperson de l’UA, félicitant le chef du gouvernement mauricien pourle développement de Maurice, lui a assuré du soutien de cette instance. Notons que l’ouverture de ce sommet a aussi été marquée par la présence de l’Attorney General des Etats-Unis, Eric Holder. Concernant la partie concernant Maurice dans le rapport de l’African Peer Review Mechanism (APRM) dont le 13ème Sommet a eu lieu le samedi 24 juillet, le pays est décrit comme une «démocratie durable en Afrique » et constitue «un modèle sur le continent».

A propos de l’économie de Maurice, décrit comme étant «un pays à revenu intermédiaire supérieur». le rapport fait ressortir que «le gouvernement mauricien a fait face aux défis découlant de la fin des tarifs préférentiels pour Maurice en simplifiant et en supprimant les taxes, la paperasserie et les blocages bureaucratiques tels que la panoplie des autorisations nécessaires à la création d’une nouvelle entreprise, et en réduisant ou en supprimant complètement les tarifs». Précisant que «les politiques en place sont favorables aux affaires».

L’APRM ajoute que «le gouvernement a initié des réformes du cadre juridique et institutionnel en vue d’accroître la transparence dans le secteur des finances publiques». Alors que sur le plan social, la «protection des groupes sociaux vulnérables et l’accès gratuit aux soins de santé et à l’éducation à tous les niveaux» et que sur le plan éducatif, «les taux de scolarisation de la maternelle à l’enseignement supérieur sont élevés et impressionnants pour un pays en développement comme Maurice».

Notons, par ailleurs, que ce sommet s’est ouvert sous le signe du terrorisme avec un appel du président ougandais Museveni à «chasser d’Afrique les terroristes». Son appel a été précédé par deux minutes de silence à la mémoire des victimes de l’attentat du 11 juillet 2010 à Kampala. Cette sanglante attaque terroriste, qui avait fait 76 morts, avait aussitôt été revendiquée par les shebabs somaliens liés à al-Qaïda.

Le président ougandais impute la responsabilité des attentats à des islamistes étrangers au continent africain, les premiers éléments de l’enquête privilégiant la piste étrangère.

Yoweri Museveni a profité de son discours pour rappeler aux shebabs somaliens qu’il avait une longue expérience du combat. Les autres intervenants de la matinée ont également condamné le terrorisme. Au premier rang desquels le président en exercice de l’Union africaine, le Malawite Bingou Wa Mutarika. Mais aussi l’envoyé spécial du président Barack Obama, le procureur général des Etats-Unis, Eric Holder Junior qui a annoncé que son gouvernement avait envoyé à Kampala une équipe d’experts du FBI.