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Une alerte à la bombe au Renganaden Seeneevassen Building paralyse des ministères

15 août 2011, 00:00

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Une alerte à la bombe au Renganaden  Seeneevassen Building  paralyse des ministères

Depuis ce matin, plusieurs services administratifs installés au Renganaden  Seeneevassen Building ne travaillent pas. Une alerte à la bombe a contraint les fonctionnaires à évacuer leurs bureaux, pendant que le service de déminage de la police procède à des recherches dans le bâtiment.

Les fonctionnaires travaillant dans les ministères au Renganaden Seneevassen Building, aussi connu comme le bâtiment NPF, sont dans la rue. Ils ont été contraints de quitter leurs bureaux après une alerte à la bombe.

C’est un appel au ministère de la Sécurité sociale qui a tout déclenché. Dans la matinée, un préposé affecté à ce ministère reçoit un appel téléphonique. Une voix d’homme au bout du fil, l’informe qu’une bombe placée dans le bâtiment va exploser d’un moment à l’autre. Le fonctionnaire pense qu’il s’agit d’une plaisanterie et n’en fait pas grand cas.

Toutefois, quelques minutes plus tard, c’est la réceptionniste du même ministère qui reçoit un appel similaire. Contrairement à son collègue, elle prend l’appel au sérieux et informe ses supérieurs hiérarchiques. Le poste de police de la rue Pope Hennessy  est alerté. A son tour, il informe l’unité de déminage de la police qui arrive sur les lieux aussitôt.

Les démineurs demandent à tous les fonctionnaires et autres occupants du Renganaden Seeneevassen Building d’évacuer les lieux. Ces derniers se retrouvent dans la rue devant l’Hôtel de ville de Port-Louis et devant l’autre bloc administratif  le bâtiment Emmanuel Anquetil, connu comme le Registrar Building, qui se trouve en face du Renganaden Seneevassen Building.

Il faut rappeler que depuis une semaine, quelqu’un s’amuse à faire des fausses alertes à la bombe dans des bâtiments publics. Le mercredi 10 août, un officier en poste au  bureau de la Mauritius Revenue Authority à l’Ehram Court à Port-Louis avait reçu un appel similaire. Il en fut de même , le lendemain au Customs House, le bâtiment de la douane dans l’enceinte portuaire. Dans les deux cas, les fonctionnaires avaient dû évacuer leurs bureaux, mais les hommes de l’unité de déminage n’avaient rien trouvé.