Hari Verlaet, un biologiste belge, a remis un rapport complet sur le Jardin botanique de Pamplemousses. Il s’est penché, durant un mois, sur son écosystème.

« Je me suis intéressé au Jardin Botanique suite la parution d’un article par rapport aux escargots ravageurs dans le bassin de nénuphars. J’ai contacté les autorités pour pouvoir mener une étude complète du jardin pendant un mois », laisse entendre Hari Verlaet.

Que dit donc le rapport ? Hari Verlaet constate que l’écosystème du Jardin botanique est menacé par plusieurs facteurs, dont la pollution, la mauvaise gestion des ressources ou encore le manque de personnel qualifié dans le jardin.

« En septembre 2008, la direction du Jardin a employé un botaniste. Ce dernier a soumis sa démission en février de cette année. Depuis, il n’y a aucun botaniste qui est employé au jardin », explique Hari Verlaet. Il explique que la mauvaise gestion du jardin est surtout due au manque de communication parmi le personnel et à l’excès de paperasse avant qu’une décision efficace soit prise.

Selon le biologiste, les procédures prennent trop de temps alors que des mesures efficaces devraient être prises le plus rapidement possible. A part les escargots ravageurs, il y a le problème des termites et de la pollution extérieure qui menace d’envahir le jardin. Hari Verlaet note que plusieurs arbres historiques sont attaqués par les termites alors que la pollution de la Rivière-Citron constitue une sérieuse menace pour les bassins et le lacs du jardin botanique.

« Je n’ai toujours pas reçu de réponse du ministère de l’Agro-Industrie. J’espère que les autorités vont réagir et faire de leur possible pour sauver ce site exceptionnel », explique Hari Verlaet. Par ailleurs, le biologiste a créé une page Facebook — Mauritian Botanical Garden Care — sur le jardin botanique pour, dit-il, « les jeunes qui ne lisent pas les journaux ». Il dit espérer que ces derniers vont prendre conscience des problèmes présents au jardin.