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Un couple sud-africain se trouvant à Maurice recherché pour prostitution de mineures
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Un couple sud-africain se trouvant à Maurice recherché pour prostitution de mineures
Un médecin et sa femme sont sous le coup d’un mandat d’arrêt de la police de Durban pour leur implication dans un réseau de prostitution infantile. Un immeuble leur appartenant à Durban’s Point servait de maison close à un groupe de malfaiteurs.
Un médecin sud-africain et son épouse actuellement sur le territoire mauricien sont recherchés par la Crime Unit de la police de Durban depuis le vendredi 16 mars pour leur implication dans un réseau de prostitution impliquant des filles mineures. Une opération montée dans la région de Durban’s Point en février dernier a permis aux enquêteurs de découvrir qu’un immeuble leur appartenant, l’Inn Town Holiday Lodge, servait de maison close à ce réseau.
Seize filles, dont huit sont âgées entre 12 et 16 ans, y étaient retenues contre leur gré et droguées. Dix d’entre elles seront remises à leurs familles respectives après une cure de désintoxication et un suivi psychologique. D’autant que deux d’entre elles, dont la benjamine âgée de 12 ans, sont enceintes.
L’appartement du médecin, à Umhlanga, a été perquisitionné le dimanche 18 mars mais lui-même et sa femme n’y étaient plus, selon le journal en ligne Mercury. Les indices font état de leur présence à Maurice.
Le lieutenant-colonel Vincent Mdunge de la police de Durban indique que selon l’enquête en cours, le couple a fui vers Maurice. « Un mandat d’arrêt a été lancé contre le médecin et sa femme. Nous pensons qu’ils recevaient de l’argent de la part des malfaiteurs qui opéraient cette maison close », a-t-il indiqué à la presse sud-africaine.
« Nous avons des raisons de croire que le couple savait ce qui se passait dans leur immeuble et il continuait à le louer », explique, pour sa part, le Warrant Office Cyril Freese de l’Unité antigang de la police de Durban. Trois hommes, soupçonnés d’être des trafiquants de drogue et une femme de 59 ans considérée comme la tenancière de la maison close, ont déjà été entendus par son équipe et placés en détention.
Aux dires des autorités sud-africaines, c’est la plus grosse affaire de prostitution infantile mise à jour dans la province du Kwazulu-Natal. Les filles retenues dans la maison close durant au moins deux ans auraient également été forcées à vendre de la drogue. L’enquête de la police antigang indique également que ces filles allaient être emmenées dans d’autres pays du continent noir pour alimenter le réseau de prostitution mis en place ou comme passeuses de drogue.
A mardi après-midi, le Central CID qui assure la liaison avec Interpol n’avait reçu aucune demande de la part des autorités sud-africaines pour appréhender le couple.
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